"École du futur" : "Avant, on aimerait bien avoir l'école du présent", réagit Stéphane Ravier, sénateur Reconquête ! des Bouches-du-Rhône
Élu au Sénat sous l'étiquette RN puis rallié au mouvement d'Eric Zemmour, Stéphane Ravier est l'invité de Jean-François Achilli.
En déplacement à Marseille, jeudi 2 juin, Emmanuel Macron a fait la promotion de "l'école du futur". Cette expérimentation pédagogique est menée depuis septembre 2021 dans 59 écoles de la cité phocéenne, sur 472. Le chef de l'État a annoncé qu'il souhaitait la généraliser partout en France "dans les prochains mois"."Avant l'école du futur, on aimerait bien avoir l'école du présent", a raillé sur franceinfo Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône, membre de Reconquête !, le mouvement d'Éric Zemmour.
Le sénateur estime qu'Emmanuel Macron brûle les étapes : "À Marseille, les écoles ont fait beaucoup parler d'elles pour leur vétusté. Mais très peu de chantiers ont été lancés. En réalité, nous sommes quasiment au point mort à Marseille sur l'école du présent", ajoute l'élu d'extrême droite. De son côté, Benoît Payan, le maire de Marseille (Union de gauche) salue la volonté du président de la République de "mettre des moyens sur la table comme personne ne l'a fait avant".
"Il faut écouter les enseignants"
L'État a promis entre autres 400 millions d'euros pour la rénovation des écoles de la ville. Mais Stéphane Ravier attend des preuves : "On nous annonce des moyens supplémentaires, nous n'allons pas les refuser parce que c'est Emmanuel Macron qui les annonce. Seulement, nous ne nous contentons plus d'annonces. Il nous faut une réalité".
Dans le cadre de "l'école du futur", les directeurs d'école peuvent participer au recrutement de leur équipe pédagogique. Pour Stéphane Ravier, là n'est pas la priorité : "Il faut écouter les enseignants avant de lancer des projets complètement idéologiques, coupés des urgences premières de l'école qui sont la sécurité, le bâti à Marseille et la transmission des savoirs élémentaires : lire, écrire, compter son histoire, et être fier de l'histoire de France". Le sénateur critique une nouvelle fois la nomination de Pap Ndiaye au ministère de l'Éducation qui est selon lui "le pape de la déconstruction de la France, de son histoire".
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