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Olivier Dussopt traité "d'assassin" : "Ces propos n'avaient pas lieu d'être", selon le député LFI Alexis Corbière

L'invité franceinfo soir Jean-François Achilli Du lundi au vendredi à 18h32

Le député LFI Aurélien Saintoul a traité Olivier Dussopt d'"imposteur" et d'"assassin", provoquant une interruption de séance à l'Assemblée. Il a ensuite présenté ses excuses.

franceinfo

Radio France

Publié le 13/02/2023 19:39

Temps de lecture : 2min

Alexis Corbière, député de La France Insoumise de Seine-Saint-Denis, le 20 novembre 2022 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Ces propos n'avaient pas lieu d'être et n'auraient pas dû être tenus", a déclaré lundi 13 février sur franceinfo Alexis Corbière, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis, après que le député LFI Aurélien Saintoul a accusé le ministre du Travail, Olivier Dussopt, d’être "un imposteur et un assassin", provoquant une suspension de séance à l'assemblée. Le parlementaire des Hauts-de-Seine a accusé le ministre du Travail d'avoir menti sur le nombre de morts au travail au début du quinquennat précédent. Aurélien Saintoul s'est ensuite excusé auprès du ministre.

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"Il s'est excusé immédiatement les yeux dans les yeux. Il considère qu'il a eu des propos excessifs. C'est un débat plein de passion qui a lieu actuellement à l'Assemblée nationale", estime Alexis Corbière. Le député Aurélien Saintoul a été sanctionné d'un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal, soit le retrait d'un quart de son indemnité parlementaire pendant un mois.

"Ceux qui donnent peu de temps au débat, c'est le gouvernement"

Alexis Corbière a également réagi à l'appel de Laurent Berger et Philippe Martinez à l'accélération des débats à l'Assemblée nationale, afin de pouvoir voter l'article 7 concernant le report de l'âge légal. "Ceux qui donnent peu de temps au débat, c'est le gouvernement, dénonce Alexis Corbière. Ceux qui veulent débattre, c'est nous, mais je ne veux pas donner des arguments à ceux qui après le vote de l'article 7 iront pétarader pour dire qu'il y a une majorité pour imposer aux Français ce recul".