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Réforme des retraites : "C'est définitivement non pour nous", défend Laure Lavalette, députée RN

L'invité franceinfo soir Jean-François Achilli Du lundi au vendredi à 18h32

"Cette réforme n'est pas nécessaire et répond à une injonction de Bruxelles", estime la députée Rassemblement national du Var.

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Radio France

Publié le 19/09/2022 19:39

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Laure Lavalette, députée RN, porte-parole du groupe Rassemblement national à l'Assemblée, était vendredi 22 juillet l’invitée du 8h30 franceinfo.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE) — Laure Lavalette, députée RN, porte-parole du groupe Rassemblement national à l'Assemblée, était vendredi 22 juillet l’invitée du 8h30 franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"La réforme des retraites est l'un des sujets majeurs qui nous a opposés à Emmanuel Macron", assure lundi 19 septembre sur franceinfo Laure Lavalette, députée Rassemblement national (RN) du Var, alors que la Première ministre Elisabeth Borne doit recevoir mercredi les chefs de groupes parlementaires à Matignon pour évoquer ce sujet brûlant. "Cette réforme n'est pas nécessaire et répond à une injonction de Bruxelles, ajoute la députée. C'est une opposition à un projet de société que nous ne partageons pas, c'est définitivement non pour nous."

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Concernant la piste d'une réforme via le budget de la Sécurité sociale, évoqué dans le dernier rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR) et qui permettrait de faire passer le texte dès cet automne, Laure Lavalette dit "ne pas être étonnée".

"Emmanuel Macron nous a habitués à contourner les institutions."

Laure Lavalette, députée RN
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Elle compte sur les 89 députés Rassemblement national pour s'opposer au projet, ainsi que sur le reste de l'Assemblée nationale. "La gauche n'en veut pas non plus, Les Républicains sont moins enthousiastes qu'au début... Cela promet d'être rock'n'roll à l'Assemblée", prévient-elle.

Quant à la possibilité de voter une motion de censure en cas d'utilisation par l'exécutif du 49.3, la députée préfère n'écarter aucune piste à ce stade. Y compris un vote avec La France insoumise : "Pour l'instant nous nous sommes abstenus. Mais nous verrons bien comme cela va évoluer."