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Réforme des retraites : "Nous trouverons les solutions avec les syndicats", pour sortir de cette crise, assure un député Renaissance

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Face à la crise sur le dossier des retraites, le député Renaissance de l'Hérault Patrick Vignal réclame une rencontre entre Emmanuel Macron et Laurent Berger.

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Radio France

Publié le 07/04/2023 20:41

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Patrick Vignal, député Renaissance de l’Hérault invité de franceinfo (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Il n'y a pas de rupture entre Elisabeth Borne et Emmanuel Macron, assure vendredi 7 avril sur franceinfo Patrick Vignal député Renaissance de l’Hérault, alors que la Première ministre a appelé à l'apaisement. "Je suis ravi que Madame Borne, qui est une femme d'Etat, qui est une bosseuse et qui a reçu les syndicats, ait envie de mettre du consensus", commente-t-il. Elle avait appelé dans le journal Le Monde à "respecter une période de convalescence", après la réforme des retraites, semblant marquer sa différence avec le chef de l'Etat.

"C'est son rôle de Première ministre et ça devrait être le rôle de tous mes collègues parlementaires. On voit bien que la France est fatiguée en ce moment, on a une inflation comme jamais on a connu. On a besoin de l'apaisement. On a besoin de sortir de cette crise des retraites et pas en mettant la poussière sous le tapis", poursuit le député de l'Hérault.

"Que chacun fende son armure"

Selon Patrick Vignal, "nous trouverons les solutions avec les syndicats", pour sortir de cette crise. Le député de l'Hérault souhaite "qu'Emmanuel Macron et Laurent Berger se rencontrent" pour "qu'ils règlent leurs comptes". Pour mettre fin à cette crise "est-ce qu'il faut une médiation, une négociation ?", s'interroge-t-il. "J'ai écouté Elisabeth Borne, elle a raison de dire qu'on a besoin de convalescence. Il y a besoin d'attendre ce que va dire le Conseil constitutionnel", conseille-t-il.

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"On a la chance d'avoir une Première ministre qui est sur le terrain. On a besoin de déconstruire les positions de chacun, j'ai envie de dire à Laurent Berger, 'plus que jamais on a besoin de l'Unsa, de la CFDT, ce sont des syndicats réformistes'. Posons-nous la question : pourquoi on ne les a pas embarqués avec nous et faisons en sorte que chacun fende son armure et nous trouverons des chemins de convergence", estime Patrick Vignal.