Tensions entre l'Algérie et la France : le Rassemblement national aurait "fait l'inverse" de ce que fait Bruno Retailleau, avance Sébastien Chenu

Le vice-président du RN fustige mercredi sur franceinfo l'action du ministre de l'Intérieur contre le gouvernement algérien. Sébastien Chenu se dit aussi convaincu de l'innocence de Marine Le Pen dans l'affaire des assistants européens du Front national.

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Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, sur fanceinfo le 19 mars. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, sur fanceinfo le 19 mars. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Le RN aurait "fait l'inverse" de ce que fait Bruno Retailleau en matière de diplomatie avec l'Algérie, déclare mercredi 19 mars sur franceinfo Sébastien Chenu, député Rassemblement national de la 19e circonscription du Nord, vice-président du parti.

Selon Sébastien Chenu, le ministre "engage une riposte graduée en commençant par taper les passeports diplomatiques. On aurait commencé par supprimer les visas pour les transferts des populations qui veulent venir sur notre sol, parce que ça aurait mis la pression sur le gouvernement algérien".

"On aurait agi sur les 132 millions d'euros d'aide au développement sur l'Algérie, on aurait fait une riposte d'ampleur", avance Sébastien Chenu qui aurait "activé des leviers que Bruno Retailleau n'active pas, probablement car Emmanuel Macron ne veut pas, au bout du compte, abroger les accords de 1968". Il critique le gouvernement algérien "qui n'est pas responsable, qui nous arnaque, nous piétine, ne respecte pas la France". Selon le député RN, "il faut le mettre devant ses responsabilités".

"J'attends la justice"

Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée et multiple candidate à l'élection présidentielle, saura le 31 mars si le tribunal correctionnel de Paris suit, ou non, la peine d'inéligibilité immédiate requise par le parquet dans l'affaire des assistants d'eurodéputés RN. "J'attends qu'on traite Marine Le Pen avec justice, que notre pays fasse preuve de justice, c'est-à-dire l'innocente", avance Sébastien Chenu à ce sujet.

"Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on n'a pas beaucoup d'amis" au Conseil constitutionnel. "Ce ne sont pas des gens qui nous veulent du bien en général au Conseil constitutionnel", dénonce-t-il. "Je n'attends pas grand-chose de gens qui ont été des adversaires politiques résolus, mais j'attends la justice", conclut le député.

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