Ukraine : "Il faut voir ça comme une ouverture", affirme un député macroniste après les déclarations de Vladimir Poutine favorable à une trêve

Jean-Michel Jacques, président EPR (Ensemble pour la République) de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, était l'invité politique de franceinfo soir, jeudi 13 mars 2025.

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Jean-Michel Jacques, président EPR (Ensemble pour la République) de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, était l'invité politique de franceinfo soir, jeudi 13 mars 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Jean-Michel Jacques, président EPR (Ensemble pour la République) de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, était l'invité politique de franceinfo soir, jeudi 13 mars 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"On y voit tout de même une avancée, reste à savoir si la définition de la paix durable est la même que la nôtre et celle des Ukrainiens", a déclaré jeudi 13 mars dans franceinfo soir Jean-Michel Jacques, président EPR (Ensemble pour la République) de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, alors que Vladimir Poutine a indiqué qu'il était "pour" la trêve en Ukraine proposée par Washington. Le chef du Kremlin a tout de même ajouté dans la foulée qu'il restait des "questions importantes".

"Il faut voir ça comme une ouverture. Maintenant quel est le contenu précis ?" des propositions de Vladimir Poutine, car "il est important que l'Ukraine puisse faire valoir ce qu'elle souhaite. C'est important de faire une paix durable", a poursuivi Jean-Michel Jacques. Il faut "une paix qui permette à l'Ukraine de garder la capacité de se défendre parce la Russie pourrait recommencer à tout moment. On sait que les Russes cherchent encore à se réarmer encore plus. Il faut faire en sorte que l'armée ukrainienne puisse assurer sa sécurité avec le soutien européen".

Un point plus studieux qu'à l'Assemblée

Le président de la commission de la défense à l'Assemblée nationale a participé à la réunion consacrée à la situation en Ukraine à Balard dans le 15e arrondissement à Paris, le Pentagone français, siège de l'état-major. A cette réunion participaient le Premier ministre, le ministre des Armées, des dirigeants militaires français et les responsables des groupes parlementaires, notamment Marine Le Pen et Mathilde Panot.

Nous étions "sans nos téléphones" pour "une mise au point sur la situation ukrainienne, un point très studieux" et à l'issue de cette réunion "il y a eu une prise de conscience globale" de l'ensemble des participants à cette réunion. "C'était une ambiance différente par rapport à ce qu'il y avait dans l'hémicycle" mercredi à l'Assemblée nationale lors d'un débat sur la situation en Ukraine.

C'était "une ambiance très différente par rapport aux postures à l'Assemblée nationale. Je crois que, que ce soit LFI ou le RN, ils sont dans leur jeu politique à travers cette posture, pour leur écurie, leur système politique, ils garderont ces positions, ils ne vont pas changer", poursuit-il "alors que quand on se retrouve sur du fond dans des réunions sérieuses, les positions ne sont pas les mêmes que quand ils se retrouvent devant les caméras", a expliqué Jean-Michel Jacques.

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