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Viols de Mazan : "Ce procès n'est pas celui d'un fait divers exceptionnel, c'est celui d'un rapport social", selon Sandrine Rousseau

L'invité franceinfo soir Agathe Lambret Du lundi au vendredi à 18h32

La députée écologiste Sandrine Rousseau était invitée de "franceinfo soir", mercredi 18 septembre.

franceinfo

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Publié le 18/09/2024 19:48

Temps de lecture : 1min

La députée écologiste, membre du Nouveau Front populaire, Sandrine Rousseau à l'Assemblée nationale le 1er juillet 2024. (BERTRAND GUAY / AFP)

"Ce procès n'est pas le procès d'un fait divers exceptionnel, mais le procès d'un rapport social", a estimé mercredi 18 septembre sur franceinfo la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau, à propos du procès des viols de Mazan subis par Gisèle Pelicot, devant la cour criminelle de Vaucluse.

"Aucun n'a dénoncé"

"Mazan est une petite ville, et il a suffi de passer une annonce pour que cent hommes se disent prêts à aller violer une femme qui était dans un état de coma", a rappelé Sandrine Rousseau. "Si certains ont refusé, aucun n’a dénoncé". "On ne pourra pas se contenter juste de ce soutien à Gisèle Pelicot, il va nous falloir interroger notre rapport entre les hommes et les femmes".

🔴Procès de Mazan ➡️ "C’est le procès d’un rapport social, de la culture du viol, de la facilité avec laquelle certains hommes se croient autorisés à violer les femmes", assure Sandrine Rousseau, députée Les Écologistes de Paris. pic.twitter.com/xVD3X8VRX0
— franceinfo (@franceinfo) September 18, 2024

"Je suis très heureuse des prises de parole d'hommes qui ont été extrêmement manquantes pendant toute la période MeToo", a-t-elle poursuivi. "Merci aux hommes qui parlent, qui disent à quel point c'est inadmissible", a-t-elle terminé, appelant à "regarder avec courage les rapports de domination dans notre société".