Déficit public ramené à 2,6% du PIB : une "bonne nouvelle", "nous avons tenu nos engagements", affirme Bruno Le Maire
Invité sur franceinfo lundi, le ministre de l'Économie s'est félicité de la réduction du déficit public, tout en estimant qu'il restait "un chermin important à faire" pour assainir les comptes publics.
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La France a enregistré en 2017 un déficit public plus faible que prévu, à 2,6% du produit intérieur brut (PIB) au lieu des 2,9% officiellement attendus, a annoncé lundi 26 mars l'Insee dans un communiqué. "C'est une bonne nouvelle pour les Français", a réagi sur franceinfo le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. "C'est la preuve que la stratégie qui a été définie par le président de la République est la bonne", a-t-il estimé.
"A l'époque, en juillet 2017, quand je disais que nous serons sous les 3%, ce genre de déclarations était suivie d'un scepticisme généralisée. Nous avons tenu nos engagements", s'est félicité Bruno Le Maire, attribuant ce succès à "la croissance qui revient" et "à un certain nombre de décisions difficiles" prises par le gouvernement. "Pour la première fois depuis 10 ans, nous sommes dans la bonne direction (…) cela va permettre de retrouver notre crédibilité en Europe", a poursuivi le ministre de l'Économie.
En revanche, la dette publique a atteint 97% du PIB fin 2017, contre 96,6% en 2016. "Tant que nous sommes en déficit, nous sommes obligés d'emprunter", a expliqué Bruno Le Maire. Or, "la dette est un poison lent sur l'économie française", a estimé le ministre. "La réduction de la dette doit être un objectif prioritaire pour le gouvernement."
Pas de "moratoire", la mesure "s'appliquera au 1er janvier 2019"
Bruno Le Maire a également été interrogé sur la mise en place prochaine du prélèvement de l'impôt à la source, prévue l'an prochain. "On ne fait pas de politique avec des moratoires", a lancé le ministre de l'Economie. Le président du Medef, Pierre Gattaz, a demandé dimanche au gouvernement un moratoire d'un an.
"J'entends les inquiétudes des chefs d'entreprises et des PME. Nous allons regarder très attentivement comment on peut répondre à chacune des inquiétudes. Elles sont légitimes", a estimé le Bruno Le Maire, tout en rappelant que la mesure devait initialement entrer en vigueur début 2018. "Nous nous sommes donné du temps pour améliorer le dispositif. Nous nous sommes donné une année supplémentaire. Il s'appliquera au 1er janvier 2019", a-t-il souligné.
"Je l'ai appelé pour lui dire mon soutien"
Bruno Le Maire est également revenu sur la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l'affaire du supposé financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, à laquelle l'actuel ministre de l'Économie a participé. "J'ai une relation personnelle avec Nicolas Sarkozy, je l'ai appelé pour lui dire mon amitié et mon soutien parce que c'est une épreuve", a d'abord répondu Bruno Le Maire.
Le ministre de l'Économie dit avoir regardé l'ancien président de la République s'expliquer à la télévision des accusations portées à son encontre. "C'est un homme qui se défend, il est légitime qu'il se défende et il est légitime que la justice fasse son travail. La justice tranchera", a inisté Bruno Le Maire.
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