Xavier Bertrand "a quitté Les Républicains depuis bien plus longtemps", relativise Eric Woerth
Le député LR de l'Oise a estimé mardi que la démission de Xavier Bertrand des Républicains, au lendemain de l'élection de Laurent Wauquiez, relevait d'"une trajectoire personnelle, dictée par sa position dans sa région".
Eric Woerth, invité mardi 12 décembre de franceinfo, a estimé que la démission de Xavier Bertrand du parti Les Républicains annoncée lundi, après l'élection de Laurent Wauquiez à la tête du parti, était "un choix politique et personnel, une trajectoire personnelle". Selon le député LR de l'Oise, Xavier Bertrand "a quitté Les Républicains depuis bien plus longtemps".
Xavier Bertrand a très peu participé à la primaire pour la présidentielle, selon Eric Woerth. "Il n’a pas vraiment pris parti entre les candidats. Son choix est essentiellement dicté par sa position dans sa région. Il dit : 'mon parti, c’est ma région'. Moi je pense que notre parti, c’est d’abord le pays", a ajouté le président LR de la commission des Finances à l'Assemblée nationale.
"Une barrière infranchissable entre LR et le FN"
Laurent Wauquiez n'a jamais voulu dire pour qui il avait voté au second tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron ou Marine Le Pen. "Je ne jette pas la pierre à ceux qui ont décidé de ne pas prendre position ou de garder leur position pour eux-mêmes", a déclaré Eric Woerth. Ce non choix affiché Laurent Wauquiez "a été un alibi" pour les Républicains qui sont rentrés au gouvernement, a-t-il ajouté.
"Le ni-ni a longtemps été la ligne de conduite de l’UMP (...) Je n'ai pas considéré que c'était le bon choix", a expliqué Eric Woerth. Ce manque de décision "ne veut pas dire qu'il y a la moindre rupture d'étanchéité entre une droite et l'extrême droite (...) Il y a une barrière infranchissable entre le FN et Les Républicains", selon Eric Woerth, qui plaide en faveur de l'action "pour la droite dans son ensemble, de la droite modérée jusqu'à la droite traditionnelle".
La Corse "dans la cohérence de la République"
Interrogé sur l'élection territoriale en Corse remportée dimanche par une coalition nationaliste, Eric Woerth a estimé que "la Corse est d'abord la France". "Il faut aider la Corse à se développer comme on doit aider toutes les régions à se développer. La Corse c'est d'abord la France. La Corse a un grand avenir à l'intérieur de la République française et dans la cohérence de la République française."
Au sujet de l'amnistie des "prisonniers politiques", priorité des nationalistes, Eric Woerth a estimé qu'"il n'y pas d'amnistie possible". "Les personnes qui sont en prison ne sont pas des prisonniers politiques. Ce sont des prisonniers de droit commun, des gens qui ont commis des crimes et des délits", a estimé le président LR de la commission des Finances à l'Assemblée nationale.
Regardez l'intégralité de l'intervention d'Eric Woerth sur franceinfo le 12 décembre 2017.
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