Condamnation de Nicolas Sarkozy : "Cette exécution provisoire est la négation de notre État de droit", selon Edwige Diaz, vice-présidente du RN

Edwige Diaz, députée de Gironde, vice-présidente du Rassemblement National, était l’invitée du "8h30 franceinfo", dimanche 28 septembre 2025

Article rédigé par franceinfo - Edité par Didier Mesgard
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Edwige Diaz, députée de Gironde, vice-présidente du Rassemblement National, était l’invitée du "8h30 franceinfo", dimanche 28 septembre 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)
Edwige Diaz, députée de Gironde, vice-présidente du Rassemblement National, était l’invitée du "8h30 franceinfo", dimanche 28 septembre 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

Edwige Diaz, députée de Gironde, vice-présidente du Rassemblement National, était l’invitée du "8h30 franceinfo", dimanche 28 septembre 2025. Elle répondait aux questions d'Hadrien Bect et de Mathilde Siraud.

"C'est l'image de la France qui est abîmée", estime la vice-présidente du Rassemblement national, Edwige Diaz, après la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison avec mandat de dépôt différé. "On envoie l'image désastreuse d'un président de la République qui va finir en prison", poursuit la députée de Gironde.  

"Une négation de notre État de droit"

Elle estime qu'un "débat" sur l'exécution provisoire des peines "pourra peut-être avoir lieu", considérant que c'est "une négation de notre État de droit". Un juge peut décider que la sanction pénale doit être "déclarée exécutoire par provision", indique le code de procédure pénale. C'est-à-dire que la décision de justice est mise en application même en cas d'appel. "L'exécution provisoire, le fait d'envoyer Nicolas Sarkozy en prison, c'est une atteinte à la présomption d'innocence et les gens se demandent s'il n'y a pas une volonté d'humiliation derrière", ajoute Edwige Diaz, Nicolas Sarkozy ayant fait appel du jugement. 

Edwige Diaz estime que dans le cas de Marine Le Pen, condamnée à 5 ans d'inéligibilité en mars dernier dans le procès des assistants parlementaires du FN, devenu RN, "on prive le peuple français de s'exprimer". "Si les gens ont envie de voter pour Marine Le Pen, ce sont eux qui doivent avoir le dernier mot. Et pas des magistrats politisés", selon elle. La députée de Gironde assure ne pas vouloir "jeter le discrédit sur l'ensemble de la profession qui réalise son travail avec impartialité et neutralité". Néanmoins, elle cible "une partie des juges, des magistrats" qui sont, à ses yeux, "politisés". 

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