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Europe : pour Pieyre-Alexandre Anglade, "les Français sont favorables au soutien à l'Ukraine et à son intégration progressive au sein de l'UE"

8h30 franceinfo Marc Fauvelle, Salhia Brakhlia, Lorrain Sénéchal et Neïla Latrous Du lundi au dimanche à 8h33

Le président Renaissance de la commission des Affaires européennes, était l'invité du "8h30 franceinfo", samedi 3 juin 2023.

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Publié le 03/06/2023 11:34 Mis à jour le 03/06/2023 13:00

Temps de lecture : 2min

Pieyre-Alexandre Anglade, président Renaissance de la commission des Affaires européennes, était l'invité du "8h30 franceinfo", samedi 3 juin 2023. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Les Français sont favorables au soutien à l'Ukraine et à son intégration progressive au sein de l'Union européenne", estime Pieyre-Alexandre Anglade, président Renaissance de la commission des Affaires européennes, invité du "8h30 franceinfo", samedi 3 juin 2023. La deuxième réunion de la Communauté politique européenne (CPE), organisée en Moldavie, a vu Volodymyr Zelensky exhorter les dirigeants européens à renforcer leur soutien à l'Ukraine. "Tous les pays européens qui ont une frontière avec la Russie, et qui ne veulent pas que la Russie leur arrache une partie de leur territoire, doivent être membres à part entière de l'Otan et de l'UE", a martelé le président ukrainien.

Pour Pieyre-Alexandre Anglade une "logique de bloc revient en Europe". "L'UE a vocation à s'élargir, notamment avec l'Ukraine et la Moldavie", juge le député des Français établis au Benelux. "Ces pays sont également au cœur de notre union par le combat acharné qu'ils mènent pour la liberté, pour la démocratie, pour leur souveraineté". "Notre responsabilité à nous Européens, c'est de les arrimer à cet espace de démocratie, de liberté qui est l'Union", poursuit-il, alors que la Moldavie frappe également à la porte de l'UE.

Un processus long

S'agissant de l'adhésion de l'Ukraine à l'UE, le député reconnaît que "ça ne se fait pas du jour au lendemain". "Les Ukrainiens vont devoir faire de très nombreuses réformes si un jour, ils souhaitent entrer dans l'Union européenne", indique-t-il. Autre condition préalable : "il faudra que la guerre soit terminée" .

Selon Pieyre-Alexandre Anglade, l'Union doit "se réformer parce que nous voyons bien qu'à 27, parfois, les décisions sont difficiles à prendre". "Un des problèmes politiques que l'on a aujourd'hui en Europe, c'est le défaut d'incarnation", ajoute-t-il.

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Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du samedi 3 juin 2023 :