Libération des otages : "Les fanatiques ont perdu la guerre", selon le géopoliticien Frédéric Encel

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Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences-Po Paris était l’invité du "8h30 franceinfo", lundi 13 octobre 2025

Article rédigé par franceinfo - Edité par Didier Mesgard
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences-Po Paris était l’invité du "8h30 franceinfo", lundi 13 octobre 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)
Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences-Po Paris était l’invité du "8h30 franceinfo", lundi 13 octobre 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences-Po Paris était l’invité du "8h30 franceinfo", lundi 13 octobre 2025. Il répondait aux questions d'Agathe Lambret et de Paul Larrouturou.

"Les fanatiques aujourd'hui ont perdu la guerre", affirme le docteur en géopolitique et maître de conférences à Sciences Po Paris Frédéric Encel, alors que les vingt derniers otages encore en vie ont été libérés lundi 13 octobre. "Tous les fanatiques", précise-t-il.

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D'un côté, "le Hamas ne dispose plus de la capacité militaire de projeter de la violence en Israël, mais il ne dispose plus non plus d'un soutien politique dans le monde arabo-musulman, […] il est absolument isolé", analyse Frédéric Encel. "De l'autre côté, l'extrême droite israélienne qui souhaitait chasser la population palestinienne de Gaza et rétablir des implantations a échoué", ajoute-t-il. 

"Il y a, de la part de la grande majorité des Israéliens, un sentiment de victoire" parce qu'il n'y a plus d'otages dans la bande de Gaza, explique le docteur en géopolitique. Mais "au-delà de ça, il n'y a plus, aux frontières d'Israël, de menace tactique", souligne Frédéric Encel. 

Une autorité palestinienne devra prendre la place du Hamas

Le président américain Donald Trump est arrivé en Israël lundi matin. Il doit rencontrer les familles des otages, puis prononcer un discours devant la Knesset, le parlement israélien, à Jérusalem. Si "sa détermination à la fin des fins a payé", Frédéric Encel estime que "Donald Trump récupère surtout les fruits des victoires militaires d'Israël sur le terrain".
 
Le président américain doit également se rendre lundi après-midi en Égypte pour un sommet sur Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Mais ce n'est "qu'un cessez-le-feu", tempère Frédéric Encel, qui regrette que l'Autorité palestinienne soit "la grande absente du plan Trump". "Il faudra bien qu'une autorité palestinienne reprenne la place du Hamas", conclut-il. 

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