Mayotte, Aide Médicale d'État, Syrie... Le "8h30 franceinfo" de Yannick Le Bihan

8h30 franceinfo Jérôme Chapuis, Salhia Brakhlia Du lundi au dimanche à 8h33

Le directeur des opérations France de Médecins du Monde était l'invité du "8h30 franceinfo" le mercredi 25 décembre.

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Publié le 25/12/2024 10:51 Mis à jour le 25/12/2024 10:53

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Yannick Le Bihan, directeur des opérations France de Médecins du Monde, était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 25 décembre 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Yannick Le Bihan, directeur des opérations France à Médecins du Monde, était l’invité du "8h30 franceinfo", mercredi 25 décembre 2024. L'aide humanitaire à Mayotte, la situation en Syrie, l'avenir de l'AME... Il répondait aux questions de Bérengère Bonte et Augustin Arrivé.

La situation à Mayotte

Dix jours après le passage du cyclone Chido à Mayotte, l'aide humanitaire commence à s'organiser. "Aujourd'hui, l'urgence, c'est l'eau potable. Des distributions sont organisées, mais elles ne sont pas encore réparties sur l'ensemble de l'île. Parmi les autres urgences, il y a aussi l'accès à la nourriture pour les populations les plus précaires et enfin, la mise à l'abri des personnes", note Yannick Le Bihan.

Supprimer l'Aide Médicale d'État "n'a aucun sens"

Ces derniers mois, le débat a été relancé sur l'AME, l'Aide Médicale d'État qui permet aux sans-papiers d'accéder aux soins. "La suppression de l'AME, ça veut dire plus de gens aux urgences, des gens soignés plus tard et donc, un coût plus important pour la société. Cela n'a aucun sens sur le plan économique comme sur le plan sanitaire. L'AME, c'est 0,47% des dépenses de la Sécurité sociale", indique Yannick Le Bihan.

Des besoins en santé mentale en Syrie

En Syrie, depuis la chute du régime de Bachar al-Assad début décembre, on découvre des zones qui étaient restées inaccessibles aux équipes de Médecins du Monde pendant de longues années. "Dans ces zones, comme à Damas, une équipe est sur place pour évaluer les besoins des populations, notamment en termes de santé mentale. Même si la situation n'est pas stabilisée et qu'il faut attendre de voir comment se comportent les nouvelles autorités, en tout cas, pour l'instant, on accède mieux qu'avant aux populations", décrit Yannick Le Bihan.