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Mort de Robert Badinter : "C'est une vie au service du droit, de la justice, de la République", réagit Jean-Louis Debré

8h30 franceinfo Jérôme Chapuis, Salhia Brakhlia, Jean-Rémi Baudot et Agathe Lambret Du lundi au dimanche à 8h33

L'ex-président du Conseil constitutionnel et ancien ministre de l'Intérieur était l'invité du "8h30 franceinfo" du samedi 10 février 2024.

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Publié le 10/02/2024 10:47 Mis à jour le 10/02/2024 13:27

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Jean-Louis Debré était l'invité du 8h30 franceinfo du samedi 10 février 2024 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

Jean-Louis Debré, ancien président du Conseil constitutionnel, était l'invité du "8h30 franceinfo" du samedi 10 février 2024. Il répondait aux questions d'Agathe Lambret et Benjamin Fontaine.

Robert Badinter, "c'est l'image d'un Républicain"

Jean-Louis Debré a réagi à la mort de Robert Badinter, vendredi 9 février à l'âge de 95 ans. L'ancien président du Conseil constitutionnel et ancienne figure du RPR, proche de Jacques Chirac, définit le parcours de Robert Badinter comme "une vie au service du droit, au service de la justice, au service de la République".

Ancien magistrat, Jean-Louis Debré a également évoqué la carrière de Robert Badinter comme avocat. "Ça faisait partie des grandes voies du palais", se souvient-il. Quant à la nomination de Badinter comme président du Conseil constitutionnel, il l'assure, "il a été président du Conseil constitutionnel avec beaucoup de dignité. Tout ce qu'il a fait, sa lutte contre la peine de mort, les discriminations, contre l'antisémitisme, tout ça, c'est l'image d'un Républicain."

"Le combat de Robert Badinter est un combat qui est juste"

Revenant sur l'enfance de Robert Badinter, sur l'arrestation de son père, sous ses yeux, pendant la Seconde Guerre mondiale, Jean-Louis Debré a fait un lien avec la montée actuelle de l'antisémitisme. "Le combat de Robert Badinter est un combat qui est juste. Et je voudrais qu'on rappelle génération après génération ce qu'a amené l'antisémitisme, c'est effrayant".

Au-delà de l'hommage national voulu par Emmanuel Macron, faut-il déjà penser à une panthéonisation de l'ancien père de l'abolition de la peine de mort en France ? "Ce n'est pas le moment aujourd'hui d'évoquer ces questions, après on verra. Je ne veux pas rentrer dans ces discussions", répond Jean-Louis Debré.