Nouveau Premier ministre, crise politique... le 8h30 franceinfo d'Agnès Pannier-Runacher

La ministre démissionnaire de la Transition écologique était l'invitée du "8h30 franceinfo", vendredi 10 octobre 2025.

Article rédigé par franceinfo
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Agnès Pannier-Runacher etait l'invité du "8h30 franceinfo" (Radio France / Franceinfo)
Agnès Pannier-Runacher etait l'invité du "8h30 franceinfo" (Radio France / Franceinfo)

Agnès Pannier-Runacher, ministre démissionnaire de la Transition écologique, était l'invitée du "8h30 franceinfo", vendredi 10 octobre 2025. Nouveau Premier ministre, crise politique... Elle répondait aux questions d'Hadrien Bect et Mathilde Siraud.

Profil du Premier ministre : "il faut une rupture en tendant la main réellement à gauche"

Bernard Cazeneuve à Matignon, ce "serait une rupture avec le président de la République et avec huit années de macronisme", affirme Agnès Pannier-Runacher, ministre démissionnaire de la Transition écologique. 

Selon l'ancienne ministre, "il faut une rupture en tendant la main réellement à gauche", estimant que le nouveau Premier ministre "doit être une personnalité qui n'est pas du camp macroniste". Une déclaration intervenant alors qu'Emmanuel Macron a invité vendredi tous les chefs de parti hors RN et LFI à l'Élysée. 

En revanche, quel que soit le nom du nouveau Premier ministre, Agnès Pannier-Runacher ne sera plus ministre : "Je ne suis pas candidate au prochain gouvernement", affirme-t-elle. Elle se consacrera à son mandat de députée Renaissance du Pas-de-Calais. 

"La démission et la dissolution, c'est inacceptable"

"La démission et la dissolution, c'est inacceptable", déclare Agnès Pannier-Runacher. "C'est bafouer la fonction présidentielle et c'est bafouer l'homme. Et je n'accepte pas ça", ajoute-t-elle. 

Mardi sur RTL, Édouard Philippe avait notamment appelé le chef de l'État à "partir de façon ordonnée" en organisant une élection présidentielle anticipée. "Il est le chef de l'État, il est le garant des institutions et c'est en prenant des décisions à contre-temps qu'il s'est placé dans cette situation", avait alors justifié Édouard Philippe. Des paroles qu'Agnès Pannier-Runacher juge "très violentes, trop violentes". "On ne remet pas en question la personne et la fonction de cette manière, la fonction de président de la République, ce n'est pas un kleenex jetable", réagit-elle.  

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