PMA : "Il faut mettre fin aux fantasmes, vous n'aurez pas des files d'attente de femmes dans la rue", affirme Marlène Schiappa
La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, invitée du "8h30 politique", mardi 27 août 2019, estime que "la société est prête à avancer sur la PMA".
"Il faut mettre fin à un certain nombre de fantasmes. Ce n'est pas parce que la loi va être votée que vous aurez demain des files d'attente dans la rue de femmes qui veulent se jeter sur la PMA. Ça ne concerne pas des dizaines de millions de femmes en France", a assuré Marlène Schiappa, invitée du "8h30 politique", mardi 27 août, même si elle reconnaît "ne pas pouvoir dire maintenant s'il y aura suffisamment de gamètes dans six mois".
"Il faut arrêter de se faire peur et peut-être écouter les parcours de femmes qui, elles, veulent avoir un enfant", a poursuivi la secrétaire d’État à l'Égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations. "La société a évolué depuis les débats sur le mariage pour tous, et je pense que maintenant la société est prête à avancer sur la PMA. J'observe qu'il y a une large majorité de Français qui sont assez indifférents à l'ouverture de la PMA", a-t-elle ajouté.
La PMA pour toute "n'enlève aucun droit à personne, elle met simplement en conformité une situation et elle met fin à une discrimination qui existait entre femmes puisque quand vous étiez une femme marié hétérosexuelle, vous aviez accès à la PMA, mais pas quand vous étiez une femme mariée avec une autre femme. C'était une discrimination, le droit international l'a dit, nous nous mettons simplement en conformité", explique la secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes.
Concernant le remboursement de la PMA par la sécurité sociale prévue dans le projet de loi, et dénoncé par l'opposition, Marlène Schiappa juge qu'"on ne peut pas remplacer une discrimination par une autre discrimination. Vous ne pouvez pas dire qu'il y a un même acte, la PMA, et que selon que vous soyez homosexuel ou hétérosexuel, il sera remboursé ou non. Ce n'est pas comme ça que le gouvernement conçoit les actes médicaux."
Protester contre les chants homophobes
"Grande passionnée" de football et "supporter de l'Olympique de Marseille", Marlène Schiappa a assuré que "la prochaine fois, je quitterai le stade quand il y aura des chants homophobes". La secrétaire d'État salue les récentes interruptions temporaires de matchs pour dénoncer des propos homophobes en tribune et juge la décision des arbitres "courageuse".
Retrouvez l'intégralité de l'émission du "8h30 politique" du mardi 27 août 2019 :
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