Logement : Emmanuelle Wargon dénonce une "caricature extrême" de ses propos sur les maisons individuelles
La ministre déléguée au Logement était l'invitée du "8h30 franceinfo" dimanche 17 octobre 2021.
Emmanuelle Wargon, la ministre déléguée au Logement, était l'invitée du "8h30 franceinfo" dimanche 17 octobre 2021. Polémique sur les maisons individuelles, massacre du 17 octobre 1961, gauche de gouvernement... Elle répondait aux questions d'Ersin Leibowitch et Jean-Jérôme Bertolus.
"Je ne suis pas du tout opposée à la maison individuelle"
"Je ne suis pas du tout opposée à la maison individuelle, la question est de savoir où et comment on construit", a expliqué Emmanuelle Wargon sur franceinfo, regrettant la "caricature extrême" faite de ses propos tenus jeudi lors d'un discours en clôture de la démarche "Habiter la France de demain". La ministre déléguée au Logement avait qualifié "le modèle du pavillon avec jardin" de "non-sens écologique, économique et social".
Après ce discours, la Fédération française du bâtiment (FFB) avait "déploré la stigmatisation persistante de l'habitat individuel, à contresens des aspirations des Français" sur Twitter.
Emmanuelle Wargon a dit regretter une "caricature extrême" de ses propos, tirés d'un discours "sur le modèle d'urbanisme". L'objectif, selon elle, est de "changer de modèle" en conciliant "le rêve des Français, que je comprends, d'avoir de l'espace, de la nature, de la tranquillité, une maison. Et le même besoin d'avoir accès à des services, d'être en proximité de là où ils travaillent et peuvent aller faire leurs courses". Pour cela, il est possible, selon la ministre, de construire davantage de maisons de ville groupées, mitoyennes, à l'image de celle qu'elle habite elle-même, "dans l'Est parisien", a-t-elle suggéré.
Massacre du 17 octobre 1961 : Wargon salue un "acte courageux" de Macron
60 ans après le massacre d'Algériens à Paris, Emmanuel Macron a dénoncé des "crimes inexcusables pour la République" à l'occasion d'une cérémonie officielle. "C'est une étape très importante dans ce travail de mémoire", a réagi la ministre, qui a salué "un acte courageux" du président de la République. "C'est important de reconnaître la solennité et l'importance de cet acte qui n'avait encore jamais eu lieu", a ajouté Emmanuelle Wargon, alors que certaines associations et membres de l'opposition déplorent un "pas insuffisant".
"La gauche de gouvernement, c'est nous"
Invitée à réagir sur la gauche que prétend incarner Anne Hidalgo, maire (PS) de Paris et candidate à la présidentielle, la ministre a répondu que "la gauche de gouvernement, elle existe, celle qui prend ses responsabilités et qui avance, et c'est nous". Emmanuelle Wargon, qui se revendique toujours de gauche au sein de la majorité, a expliqué que l'idée était d'aller "au-delà du logiciel traditionnel" des partis, prenant notamment l'exemple du revenu d'engagement pour les jeunes.
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