Reconnaissance de la Palestine à l'ONU : "Mauvais timing", dénonce le député RN Thomas Ménagé

Thomas Ménagé, député du Loiret, porte-parole du Rassemblement national, était l’invité du “8h30 franceinfo”, samedi 20 septembre 2025

Article rédigé par franceinfo - Edité par Didier Mesgard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Thomas Ménagé, député du Loiret, porte-parole du Rassemblement national, était l’invité du "8h30 franceinfo", samedi 20 septembre 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)
Thomas Ménagé, député du Loiret, porte-parole du Rassemblement national, était l’invité du "8h30 franceinfo", samedi 20 septembre 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

Thomas Ménagé, député du Loiret, porte-parole du Rassemblement national, était l’invité du "8h30 franceinfo", samedi 20 septembre 2025. Il répondait aux questions de Benjamin Fontaine et de Camille Vigogne Le Coat. C'est un "mauvais timing" pour la reconnaissance de l'État palestinien, estime Thomas Ménagé, député du Loiret, porte-parole du Rassemblement national, alors qu'Emmanuel Macron s'apprête à reconnaître un État palestinien lundi à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York. 

"C'est plus qu'une mauvaise idée au vu du timing", soutient le député RN. "Le communiqué de presse du Hamas qui avait félicité Emmanuel Macron en est la preuve", insiste-t-il. Pour le RN, trois conditions sont nécessaires pour reconnaître l'État de Palestine : "le démantèlement total du Hamas, la libération des otages et assurer la sécurité d'Israël", précise Thomas Ménagé.  

"Que le Hamas rende les armes"

"L'objectif est clair", martèle le porte-parole du RN, "il faut que le Hamas rende les armes". Il défend "l'extermination totale de ce mouvement terroriste, dont les alliés tuent sur notre sol" et tacle ses adversaires politiques. "Ce n'est pas un mouvement de résistance comme La France insoumise le dit parfois", lance-t-il.  
 
"Il faut qu'Israël réponde au droit humanitaire et au droit de la guerre", plaide le député, alors que pour la première fois, une commission d'enquête internationale mandatée par l'ONU - mais qui ne parle pas au nom de l'ONU - a accusé cette semaine Israël de commettre un "génocide" à Gaza.  
 
"Il faut qu'Israël ne fasse pas n'importe quoi", ajoute Thomas Ménagé, tout en soulignant qu'il existe "des instances internationales pour condamner éventuellement", en cas de non-respect du droit de la guerre.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.