Sommet des dirigeants européens à Kiev, sanctions contre la Russie... Le "8h30 franceinfo" de Valérie Hayer

8h30 franceinfo Jérôme Chapuis, Salhia Brakhlia Du lundi au dimanche à 8h33

La députée européenne Renew était l'invitée du "8h30 franceinfo", samedi 10 mai 2025.

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Radio France

Publié le 10/05/2025 10:31

Temps de lecture : 2min

Valérie Hayer, présidente du groupe Renew au Parlement européen, invitée du 8h30 du 10 mai 2025 (FRANCE INFO)

"Aujourd'hui c'est le moment de l'Europe, c'est le moment où l'on doit assumer la puissance qui est la nôtre", déclare ce samedi 10 mai 2025 sur franceinfo Valérie Hayer, présidente du groupe Renew au Parlement européen. Le président français, le Premier ministre britannique, le nouveau chancelier allemand et le Premier ministre polonais sont arrivés ce samedi matin à Kiev pour assister à un sommet de dirigeants européens.

🔴 Macron, Merz, Starmer et Tusk à Kiev ➡️ "C’est un moment historique pour l’Ukraine", réagit Valérie Hayer, présidente du groupe Renew au Parlement européen. pic.twitter.com/gNk6Qn9j9l
— franceinfo (@franceinfo) May 10, 2025

"C'est un moment historique pour l'Ukraine et pour l'Europe", assure Valérie Hayer. D'après l'eurodéputée, c'est la "configuration géopolitique, la guerre en Ukraine, la menace russe, l'isolationnisme agressif de Donald Trump [qui] obligent les Européens à avancer vers cette idée d'autonomie stratégique."

Et cette autonomie a toutes ses chances d'aboutir selon Valérie Hayer : "Je salue le retour de Keir Starmer, sa volonté de se rapprocher de l'Union européenne. On a aujourd'hui une configuration extrêmement favorable dans un monde en crise, grâce à un alignement stratégique entre quatre pays (...) Varsovie, Berlin, Paris, Londres."

Les sanctions éventuelles de l'Europe contre la Russie

Dans ce contexte, il faut aller encore plus loin concernant les sanctions à l'encontre de la Russie : "N'ayons pas peur d'aller chercher d'autres formats", demande Valérie Hayer. Deux leviers peuvent être exploités : "utiliser les avoirs russes gelés [...] Nos analyses considèrent que c'est possible, mais tous les dirigeants ne se sont pas mis d'accord."

Un autre levier peut également être utilisé d'après l'eurodéputée : "La fin totale des contrats gaziers avec la Russie." Et de conclure, rejetant au passage la critique de l'inefficacité des premières sanctions prises par l'Union européenne sur la Russie : "On a déjà fait beaucoup, mais on a encore des leviers [...] L'idée, c'est de faire mal à la Russie."

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