Le calvaire du rugby francais
A première vue, quand on voit jouer l’équipe de France de rugby, il y a un homme qu’on plaint beaucoup car il doit souffrir. Et pas qu’un peu. Ce n’est pas un joueur. Ce n’est pas le coach Lièvremont, trop occupé à terminer sa psychothérapie. Ce n’est pas l’adjoint chargé des avants, Didier Retière dont la mêlée est la fierté. Ce n’est pas l’adjoint chargé des arrières, Emile N’tamack, dont on se demande à quoi il sert. Non, celui qu’on plaint c’est le manager du XV de France, Jo Maso, le quatrième des pieds Nickelés qui dirigent les Bleus.
Jo Maso, c’est une légende vivante. La légende du « french flair » perdue dans la médiocrité ambiante et quand on le voit grimacer devant les cafouillages des Bleus, on a mal pour lui. C’est comme si on forçait Mozart à regarder la Star Ac’. Enfin « forcer », le mot est impropre car Jo Maso fait partie du staff depuis 16 ans et s'il est encore là, c’est qu’il le veut bien.
N’empêche, il y a erreur de casting. Maso, c’est tout le contraire du jeu français actuel. Peut-être l’un des plus grands trois quarts centres de tous les temps. Vif, créatif, romantique, beau et imprévisible, surnommé par les All Blacks « le meilleur attaquant du monde. » C’était en 1968. Mais Maso souffrait déjà. Les
sélectionneurs de l’époque qu’on appelait « les gros pardessus » lui reprochaient de prendre trop de risques en attaque, pas assez en défense et d’avoir… des cheveux longs.
Aujourd’hui encore, il a le cheveu long et bouclé. Et ce regard malicieux derrière les petites lunettes rondes. Et même si son rôle est secondaire dans l’organigramme, il fait désormais partie des « gros pardessus ». Comme tous les soixante-huitards, il est maintenant dans l’establishment. Il voit et revoit les matchs poussifs en direct puis en vidéo. Il entend en stéréo les critiques des uns et les autocritiques des autres. Nulle part, il ne voit le début du commencement d’une ébauche du jeu auquel il jouait autrefois… C’est sur qu’il doit souffrir, Maso. A se demander s’il ne l’est pas…maso.
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