Procès de Cédric Jubillar : l'accusé clame toujours son innocence
Lundi 22 septembre, le procès de Cedric Jubillar a ouvert ses portes. Accusé du meurtre de sa femme Delphine, Cedric Jubillar clame toujours son innocence.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.
Lorsque Cédric Jubillar entre dans le box(Nouvelle fenêtre), lundi 22 septembre, on découvre un homme amaigri, le crâne entièrement rasé et vêtu d'une simple veste de survêtement. Face à lui, plus d'une centaine de journalistes se bousculent dans la salle d'audience. C'est Cédric Jubillar lui-même qui a accepté d'être filmé et photographié.
Alors l'accusé donne le change, il semble en jouer, esquisse même un petit sourire. Mais son visage se fige lorsque la présidente lui demande s'il est responsable de la disparition de sa femme. Cédric Jubillar se lève et sans hésiter affirme : "Je conteste toujours les faits qui me sont reprochés."
Un calvaire pour la famille de Delphine
Toute la salle épie chacun de ses gestes, ses expressions, jusqu'à son tatouage dans le cou : Louis, le prénom de son fils. Revoir cet homme cinq ans après, un calvaire pour la famille de Delphine. "Ça a été compliqué pour eux, c'était beaucoup d'émotions. Et puis, on a vu quelque chose d'un petit peu déroutant. On a vu Cédric Jubilar exhiber son alliance sur le côté de sa joue, la montrant de manière évidente. Et donc, évidemment, c'est un affront que mes clients vivent très difficilement", rapporte Me Mourad Battikh, l’avocat de la famille.
L'accusé assume son style
Mais selon les avocats de la défense, la personnalité de leur client, longuement évoquée à l'audience, est enfin révélée. "Le tyran n'existe pas, l'homme non travailleur, ça n'existe pas. Vous l'avez entendu, nous avons enfin pu décrire Cédric Jubilar tel que nous le connaissons, de manière équilibrée", avance Me Alexandre Martin, l’avocat de Cédric Jubillar.
Face à la cour, l'accusé va se livrer. Il parle de lui, de sa vie, se dit touché par la disparition de sa femme et assume son style : "J'aime prendre de la place, être imposant, me montrer. C'est une certitude." Mardi sont attendus à la barre les tout premiers gendarmes qui ont auditionné Cédric Jubillar, le matin de la disparition de sa femme.
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