Amour toujours
La maladie d'amour est un thème éternel. Contemporain avec "Amorostasia" de Cyril Bonin ou au charme suranné avec "Les amoureux de Peynet".
Deux ans ont passé depuis la lecture du premier tome d’"Amorostasia" . Cyril Bonin nous y avait entrainés dans une fable élégante où les gens qui s’aimen -mais qui s’aiment vraiment, n'est-ce pas ?- tombaient dans un état quasi-catatonique: immobiles et absents, coupés du monde, un sourire béat aux lèvres, les yeux grand ouverts. L’amour devenait une maladie qu’il fallait absolument ne pas contracter. La paix sociale était à ce prix. Et celle des ménages aussi. On s’en doutait, l’amour est plus fort que la peur. En ces temps de haines ressassées, la lecture d’"Amorostasia" fait l’effet d’un baume apaisant. La suite et fin vient de paraître aux éditions Futuropolis.
Une belle idée d’éditeur : la couverture du recueil de dessins de Peynet que Hoëbeke a publié en février, Saint-Valentin oblige, est trouée en forme de cœur. S’y trouve insérer un petit bloc-notes autocollant rouge vif qu’on a envie d’effeuiller comme la marguerite. Je l’aime un peu, beaucoup, à la folie... Tout le charme de Peynet, qui connut la gloire à la fin de la Seconde guerre mondiale et jusqu’en 1968, avant d’être balayé par les humoristes rageurs: les Siné, Wolinski, Cabu et consorts. "Les amoureux de Peynet " : elle, le nez mutin et la taille fine, lui le musicien en éternel costume-cravate et petit chapeau melon, dont l’image est associée au kiosque à musique de la ville de Valence, restent le symbole d’une France heureuse, poétique, romantique. A entendre l’éditeur Lionel Hoëbeke, qui rappelle que Brassens, copain de Raymond Peynet, avait écrit pour lui "Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics" , le petit couple qui incarne un certain esprit français, dessiné des milliers de fois, aurait été moins sage que dans notre souvenir. Il représenterait une certaine liberté amoureuse -en dehors des contraintes du mariage, et sexuelle-.
"Les amoureux de Peynet " feront les belles heures de la presse française avant de de se décliner en affiches, en tasses à café, en poupées de chiffon. Le trait n’a rien perdu de son charme. En témoigne le recueil "Les amoureux de Peynet " aux éditions Hoëbeke.
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