C'est comment ailleurs ? Les conflits avec Uber en Grande-Bretagne
Alors que la justice française donne raison à un ancien chauffeur face à Uber, la société de VTC fait face à des problèmes similaires en Grande-Bretagne
Si les chauffeurs français d’Uber sont régulièrement en conflit avec la société en Grande-Bretagne, où prime la loi du marché, le modèle Uber a été obligé de mettre de l'eau sociale dans son vin libéral. Cela ne s'est pas fait en un jour mais la justice britannique est aussi tenace que la société Uber est entêtée. La bataille est âpre.
Premier jugement
Tout a commencé en 2016 quand le tribunal du travail de Londres a décidé qu’Uber devait considérer ses chauffeurs comme employés dans tout le pays. Avec le volet social qui va avec, soit un salaire horaire minimum, des congés payés et un droit de pauses régulières. La procédure avait été lancée par deux anciens chauffeurs, mais 50 000 chauffeurs britanniques sont concernés par les décisions de justice.
Uber persiste
Mais Uber a contesté cette décision. La société affirme que les chauffeurs sont des travailleurs indépendants, qui existaient déjà depuis des années, bien avant que la société arrive en Grande-Bretagne.
Uber a donc fait appel une première fois, mais la décision en faveur des chauffeurs a été confirmée par la justice en 2017. Et là, rebelotte. Uber fait encore appel en 2018 et la justice décide juste avant Noël de donner une nouvelle fois raison aux chauffeurs. Mais Uber ne recule décidément devant rien et décide de porter le cas devant la Cour suprême. La législation sociale ne peut donc pas encore s'appliquer aux chauffeurs. Cela dit, Uber a dû plier sur d'autres dossiers.
Concessions
Depuis environ un an, la société a décidé de limiter le temps de travail de ses chauffeurs, qui doivent respecter une pause de six heures après avoir cumulé dix heures de conduite. Auparavant il n'y avait pas de limite. La plateforme Uber affirme qu'elle souhaite que ses chauffeurs ne soient pas trop fatigués au volant.
Autre concession, Uber va devoir aussi payer le péage urbain du centre de Londres qui existe depuis quinze ans et qui est destiné à lutter contre les bouchons. Les taxis londoniens restent exemptés de cette taxe.
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