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Mieux gérer les crises sanitaires dans l'UE

C’est en France, c’est en Europe Marie-Christine Vallet Le samedi à 5h20, 6h40, 14h10, 16h40, 18h50, 22h40 et 00h50

Sollicitée par les états-membres après la pandémie de grippe H1N1 et l'affaire de la bactérie E Coli, la Commission européenne propose des mesures pour mieux faire face aux risques sanitaires transfrontières.

Marie-Christine Vallet

Radio France

Publié le 09/12/2011 11:05 Mis à jour le 09/05/2014 20:22

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Il s'agit de tirer les leçons des précédentes crises, gérées parfois de manière disparate par les états-membres de l'UE. Pour la Commission de Bruxelles, il faut élargir l'éventail des menaces pour la santé.

Un système d'alerte avait été créé en 1998 pour les maladies transmissibles et le risque de propagation à travers les pays européens : la Commission estime qu'il faut l'étendre aux menaces biologiques, chimiques et environnementales.

Quand un évènement survient et qu'il peut nuire à la santé des habitants, la coordination et les échanges d'informations entre états-membres doivent être plus intenses, pour analyser les conséquences possibles. Et cela vaut aussi pour des affaires telles que le nuage de cendres émis en 2010 par un volcan islandais.

Pour confiner un foyer d'infection, on peut aussi mettre en place des contrôles de personnes ou des dépistages dans les ports et les aéroports. Cette mesure s'appliquerait dans des situations d'urgence, en cas de pandémie mortelle ou d'hospitalisation à grande échelle.

Ces mesures vont être proposées aux pays-membres de l'UE et au Parlement européen.