Vignerons indépendants : solitaires et solidaires
Le salon des vignerons indépendants se tient à Paris tout le weekend. L’occasion, de jeter un œil sur ces artisans du terroir.
Le syndicat des vignerons indépendants est né en 1976, pour donner de la voix aux artisans qui produisent eux-mêmes leurs vins, face aux puissantes coopératives. Depuis plus de 40 ans, ils tiennent salon à Paris, en ce moment porte de Versailles, mais pas seulement, ils seront en janvier à Rennes ou en février à Strasbourg.
Ces petits producteurs sont à la fois solitaires, car artisans du vin, et solidaires, puisque réunis dans ce groupement qui leur permet d'afficher un label sur leurs bouteilles. Ils sont les chouchous des chefs, qui les choisissent pour accompagner leur cuisine et qui, bien souvent, connaissent chacun d’entre eux. William Bernet, du restaurant Sévéro, à Paris, sait que les vins vont être bons : "Selon les millésimes, il peut y avoir des différences, mais le terroir est là, et on trouve toujours la signature du vigneron."
"Les verriers nous font attendre"
La signature du vigneron associée à celle du chef. Pierre Gagnaire, Alexandre Mazzia ou Mauro Colagreco, par exemple, achètent les vins de Valérie Guérin, aux Mille-Vignes dans l’Aude. Cette vigneronne y produit des cuvées d’exception, parfois en tirage limité à quelques centaines de bouteilles. L’embouteillage, justement, est l’un des sujets d’inquiétude pour ces artisans indépendants. Valérie Guérin le confirme :
"Je voulais faire une mise en bouteilles de magnum et pour une petite quantité (moins de 200 exemplaires) je n'ai pas eu de retour. J'ai dû renoncer. C'est important que le verrier soit réactif, or aujourd'hui, il nous fait attendre."
Ajoutons à ces délais les coûts du verre, qui ont explosé, 40 à 60% plus cher par rapport à l’an dernier, selon la fédération des spiritueux. Les professionnels du verre n’ont pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Pourtant la mise en bouteille par les vignerons indépendants, dans leur propre cave, est inscrite dans la charte de leur syndicat. Ils doivent aussi respecter le terroir, et travailler eux-mêmes leur vigne.
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