2015 l'année du travail à distance
« C’est mon boulot », tout ce qui va changer dans la vie quotidienne au travail l’année prochaine. Une année 2015 qui pourrait bien être celle du décollage du télétravail.
Beaucoup d’ingrédients sont réunis et la pâte devrait enfin lever. Le télétravail, le travail à distance, le travail flexible, bref le fait de ne plus devoir se rendre au bureau tous les jours de la semaine mais de travailler d’ailleurs, de chez soi ou d’un « tiers lieux », est vraiment en train de s’imposer. D’abord parce qu’on assiste à un « effet de masse ». Le nombre d’entreprise qui ont signé un accord sur le télétravail commence à devenir assez important pour que les autres prennent l’idée au sérieux. Soixante pour cent des entreprises du CAC quarante ont organisé le travail à distance où l’expérimentent.
Le travail chez soi
Chez les salariés, il y a un vrai appétit. Tous les sondages le montrent. Le dernier en date, produit par Citrix, affirme que quatre vingt douze pour cent des Français aimeraient bien travailler deux jours par semaine en dehors de leur bureau habituel. Deux jours par semaine, c’est d’ailleurs la formule la plus souvent adoptée dans les entreprises qui se sont lancées.
Deuxième raison pour que ça décolle : tous les grands opérateurs de l’immobilier construisent ou sont en train de construire des « télécentres ». Le terme n’est pas très sexy, mais la réalité l’est davantage. Il s’agit de bureaux situés près des zones résidentielles qui permettent d’aller travailler dans un environnement pro sans avoir pour autant à s’infliger des heures de transports pour rejoindre « le siège ».
Parmi les clients potentiels de ces télécentres, il y a les collectivités locales. Et c’est la troisième raison qui pourrait expliquer le décollage prochain du télétravail. Les communautés de communes et les départements, par exemple, sont plutôt candidats à faire passer une partie de leurs agents en télétravail… mais il manque un décret pour sécuriser la formule. Décret qui devrait sortir au début de l’année.
Les travailleurs du savoir
L’enjeu du travail à distance n’est pas que « décoratif ». Il ne s’agit pas simplement de faire une faveur à quelques salariés qui habitent loin du bureau. Une étude a montré que si le télétravail se généralisait dans la seule population dite des travailleurs du savoir, la France pourrait gagner près de dix milliards d’euros.
Une chose est sûre : la demande pour plus de flexibilité est bien là. Ceux qui y ont goûté ne veulent pas renoncer aux avantages du travail à distance. Plus de concentration, moins d’énergie dépensée pour rien, plus d’efficacité. Restent les schémas culturels à changer dans les entreprises. Tout est réuni pour qu’ils bougent enfin à partir de 2015.
À regarder
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Famille royale : Andrew, le prince déchu
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter