C'est mon boulot. Le cancer, un tabou qui recule dans l'entreprise
On en parle à ses collègues, on ose davantage prononcer le mot : le cancer semble être un sujet moins tabou dans le monde du travail. C'est l'un des enseignements d'un baromètre réalisé par l'association "Cancer@work".
Le cancer est semble t'il un sujet de moins en moins tabou dans le monde du travail. C'est l'un des enseignements d'un baromètre réalisé par l'association "Cancer@work". Cette association qui a pour vocation à faire bouger la perception du cancer dans les entreprises avait déjà réalisé une photographie de cette question il y a trois ans, et en effet les choses changent.
Les actifs atteints d'un cancer osent de plus en plus révéler leur maladie au travail
Seulement la moitié des actifs pensent qu'il est difficile de réveler sa maladie en entreprise. En 2013, il y a trois ans, ils étaient les trois-quarts à juger que le sujet était tabou. Près de neuf sur dix prononcent d'ailleurs le mot cancer, ne cherchent pas à dissimuler la réalité. C'est à ses collègues proches que l'on préfère se confier, mais on s'en ouvre aussi à sa hiérarchie. Il faut dire que la quasi totalité des personnes atteintes par la maladie s'arrêtent de travailler. Pour la majorité, l'arrêt est d'au moins six mois.
Et c'est un sujet qui concerne beaucoup de monde au travail : deux actifs sur cinq connaissent au moins un salarié touché par un cancer dans leur entreprise. Et près du quart a récemment côtoyé une personne concernée par cette maladie au sein même de son équipe. Et pourtant les entreprises ne semblent pas s'organiser face à cette nouvelle donne : le remplacement de la personne touchée est loin d'être systématique et la charge de travail est simplement répercutée sur l'équipe, dans plus de la moitié des cas. Pire, les entreprises tiennent généralement peu compte des ces situations dans les objectifs des managers.
Un retour au travail rarement adapté et souvent difficile
Le retour au travail, se passe sans grand changement, pour la plupart : 71% ne bénéficient pas d'un changement d'horaires, dans 85% des cas le poste n'est pas adapté. Et pourtant, près des trois quarts des salariés qui reviennent après un cancer ne peuvent plus s'investir autant à cause de la fatigue. Et une forte majorité ne veut plus s'investir autant parce qu'il a désormais d'autres priorités. Du reste, les salariés touchés par le cancer estiment pour les trois-quarts d'entre eux être mal informés sur les impacts de leur situation : la prise en charge, les démarches administratives et les possibilités d'aménager leurs conditions de travail.
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