C'est mon boulot. Le travail, on aime ou on déteste
Le baromètre national sur le bonheur au travail montre que les actifs français sont soit très insatisfaits, soit très satisfaits de leur situation professionnelle.
Une France coupée en deux. D'un côté ceux qui adorent leur travail, de l'autre ceux qui le détestent. C'est ce qui ressort du baromètre national du bonheur au travail. D'un côté on pourrait dire la France de Cash Investigation, des cadences infernales dans la grande distribution et des centres d'appels, celle de la "nouvelle condition ouvrière". Et de l'autre celle de la PME à taille humaine où l'on est autonome et où l'on perçoit chaque jour le fruit de son travail, le sens de son travail.
Cette étude menée sur plus de 1 000 Français par la Fabrique Spinoza, "Think tank du bonheur citoyen", oppose 23% de très satisfaits au travail à 18% de très mécontents. Soit près d'un Français sur deux qui a une opinion très tranchée sur leur satisfaction professionnelle. A opposer aux 13 % d'indécis sur la question.
Pour les très mécontents, l'idée même de bonheur au travail sonne comme une utopie, une provocation, voire comme une négation de leur situation. Alexandre Jost, le fondateur de la Fabrique Spinoza, précise quelques-unes des conditions du bonheur au travail : "On sait que les déterminants du bonheur au travail ce sont la convivialité et la gouvernance au travail. Donc, selon que j'ai des bons amis au travail ou que j'ai de la liberté, mon expérience au travail sera très différente. Quelqu'un qui a un très bon ami au travail a huit fois plus de chances d'être très heureux dans son travail."
Le stress est partagé, même chez les satisfaits
Sans surprise, grosse différence entre les CSP+ et les CSP−, entre les cadres et les non-cadres. Près de dix points de différences dans les deux, en faveur des premiers. A noter aussi que l'indicateur de bonheur au travail est meilleur dans les TPE que dans les grandes entreprises. Autre enseignement : heureux ou pas heureux, le stress et la fatigue sont largement répandus.
Plus d'un sondé sur deux affirme ressentir "fréquemment" de la fatigue ou du stress au travail. Ce qui laisse quand même 44%, une belle proportion, de Français épargnés par le stress au travail. L'ennui au travail réalise également un score important, avec un peu plus d'un Français sur quatre qui dit s'ennuyer souvent dans son travail. Idem pour le surmenage et le burn-out : la même proportion, 24%, se dit en risque de craquage. Dernier chiffre inquiétant : plus d'un Français sur deux, 51%, n'a pas le sentiment d'être reconnu dans son travail.
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