Face à la pénurie de candidats, les recruteurs sont prêts à augmenter les salaires pour embaucher
Une étude d'HelloWork montre que les directions sont de plus en plus enclines à faire un geste sur la rémunération au moment de l'embauche.
De nombreux secteurs, comme la restauration, font face à de grosses difficultés pour recruter. Conséquence directe de cette pénurie de candidats : les DRH vont chercher leurs futures recrues plus loin. D’après une récente enquête, un DRH sur deux admettait qu’il avait été obligé d’élargir son périmètre de recherche suite à la crise. Les directions s’apprêtent également à lâcher du lest sur le salaire. HelloWork, qui édite notamment les sites d’emploi RegionsJob, ParisJob et Cadréo, met en lumière ce nouveau mouvement dans une étude réalisée cet été.
Il en ressort que 89% des recruteurs sont prêts à augmenter le salaire si le candidat dépasse leurs espérances. Parmi eux, près de 10% se disent même prêts à augmenter "beaucoup" le salaire proposé. La pénurie de candidats dans certains secteurs joue clairement en faveur des chercheurs d’emploi, qui peuvent être eux-mêmes prêts à faire un effort si le poste les intéresse vraiment, mais dans une moindre mesure. Selon cette étude, un quart des candidats ne sont pas prêts à négocier leur salaire à la baisse même s’ils ont très envie du poste. 65% accepteraient de négocier, mais juste "un peu".
Les candidats savent ce qu'ils veulent
Un marché en faveur des candidats, et non plus des employeurs. Mais encore faut-il que des avantages soient consentis par l’employeur. Tickets restaurants, intéressement, participation... voilà les arguments qui pourraient les faire céder sur le salaire. Cette étude montre également un déséquilibre entre ce que sont prêts à lâcher les recruteurs et ce que les candidats peuvent accepter. Des candidats qui savent ce qu’ils veulent, et combien, puisque 90% d’entre eux ont en tête une fourchette de salaire souhaitée pour le poste. Dans le même temps, HelloWork note que le salaire est encore très peu souvent indiqué dans les annonces d’emploi. Un frein, car plus de la moitié des candidats sont moins susceptibles de postuler à une offre qui ne précise pas le salaire.
Quand faut-il parler du salaire ? Pour plus de 80% des candidats comme des recruteurs, c’est au recruteur d’aborder en premier la question du salaire. Il le fera dans plus de la moitié des cas lors du premier entretien téléphonique, pour ne pas perdre du temps. 38% des recruteurs réservent cette discussion au premier entretien physique. Une pratique qui pourrait changer dans un marché du travail qui penche pour le candidat.
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