High Tech : à son tour, IBM annonce qu'elle se sépare de près de 4 000 salariés
Après des années de recrutements à tour de bras, c'est l'hécatombe dans les entreprises de technologie. IBM, Google, Microsoft, Meta, Twitter... Ce sont plusieurs centaines de milliers de postes qui ont été supprimés brutalement.
IBM est le plus récent exemple de ce vaste mouvement de dégraissage dans les entreprises de la Tech. Le groupe vient d'annoncer qu'il se séparait de 3 900 salariés. Juste quelques jours après la décision d'Alphabet, la maison mère de Google, de licencier pas moins de 12 000 personnes dans le monde. Le plus gros plan social dans le secteur, juste devant celui de Microsoft, mercredi dernier : 10 000 employés remerciés d'ici fin mars, soit environ 5% de ses effectifs.
D'autres grands noms les avaient devancés, l'an dernier. Le premier coup de tonnerre avait résonné chez Meta, maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp. En novembre, annonce de la suppression de 11 000 postes, soit pas moins de 13% de ses effectifs. Twitter et Amazon ont eux aussi licencié en masse. Mais au-delà des grands noms, il y a aussi une myriade de start-ups qui ont dégraissé. Selon le site spécialisé Layoffs, plus de 200 000 emplois auraient disparu dans la tech au cours de ces derniers mois.
"On vivait dans le futur, on revient au présent"
Ces sociétés avaient beaucoup embauché pendant la crise sanitaire. Les plateformes de streaming, les réseaux sociaux, les sites de e-commerce avaient vu leur activité décoller. Mais les besoins ont changé, la croissance a ralenti, l'inflation et la guerre en Ukraine sont arrivés, les taux d'intérêt ont remonté, les prix de l'énergie ont flambé et certaines de ces sociétés sont très énergivores. Résultat : une vague sans précédent de licenciements.
Selon Dimitri Baeli, cofondateur en France du réseau Techrocks, les investisseurs ont opéré leur correction. Ils demandent désormais notamment aux start-ups d'être rentables tout de suite, et pas dans deux ou trois ans. "On vivait dans le futur, on revient au présent", nous explique ce spécialiste, qui ne voit pas les entreprises de la tech s'écrouler. Pour lui, ces sociétés avaient parié sur une forte croissance. Elle n'a pas été au rendez-vous. Elles se sont très vite adaptées et ont licencié en masse. Mais elles pourront recruter aussi vite si la croissance revient.
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