Le micro-crédit, un petit coup de pouce pour créer sa propre entreprise
Une autre façon de sortir du chômage, c'est de créer sa petite activité. Parfois quelques centaines ou quelques milliers d'euros suffisent. Depuis 25 ans, l'Adie, l'association pour le droit à l'initiative économique, distribue du micro-crédit : de petites sommes pour des personnes en situation difficile. Et ça suffit souvent à se relancer.
Le principe du micro-crédit, c'est d'aider les plus pauvres à s'en sortir grâce à la création d'entreprise. Un tiers des personnes aidées n'ont aucun diplôme par exemple. 42% sont aux minimas sociaux, RSA ou en fin de droit. Certains se relèvent d'une faillite ou ont largement dépassé la cinquantaine. Ecoutez l'interview d'Alain Ribaut.
A partir des 1500 euros de prêt de l'Adie, il a créé les Caves Saint-Luc. Six ans plus tard, il distribue du vin bio dans toute la France. Chiffre d'affaires : 700.000 euros, pour vingt salariés.
On peut être interdit bancaire ou ne pas avoir d'épargne : si le projet d'entreprise est bon, on pourra quand même obtenir un prêt, dix mille euros maximum. C'est bien un prêt, qui sera remboursé. On peut avoir jusqu'à 48 moins pour le faire. les taux d'intérêts sont ceux du marché. Ce qui fait la différence, c'est que l'Adie prête à de gens à qui personne ne veut prêter.
Ecoutez l'interview de Catherine Barbaroux, présidente de l'Adie.
La micro-entreprise, surtout pour des seniors, des gens qui n'ont pas la bonne formation ou qui sont au chômage depuis trop longtemps, c'est un excellent moyen, parfois le seul, pour avoir du boulot. Et l'idée fait son chemin, puisqu'en 2013 l'Adie a reçu 30% de demande en plus par rapport à 2012. Catherine Barbaroux.
Et pour ceux qui n'ont pas d'idée de business, à noter que l'Adie propose aussi de rejoindre des réseaux de "micro-franchises solidaires", des entreprises clé en main, notamment dans le domaine des services à la personne franchises.
Si vous n'êtes pas dégoûté du chocolat, voici un CV qui va vous mettre en appétit
Rob Jervis en avait assez d'envoyer des centaines de CV et de jamais recevoir de réponse. Le jeune anglais a appris à confectionner des chocolats. Il les a placés dans une boite sur laquelle il a fait imprimer son nom - il est graphiste dans la pub. Il a placé son CV sur l'intérieur du couvercle. Quelques dizaines d'envois aux dirigeants des meilleures agences de pub de Londres et de Cambridge. Un investissement qui lui a valu une avalanche de mails et de coups de téléphone. Les chocolats devaient être bons : il est aujourd'hui en CDI dans une agence de pub.
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