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Les "keyloggers", ces nouveaux mouchards au boulot

C'est mon boulot Sarah Lemoine Le samedi à 7h25, 9h25, 11h25 et 13h25, le dimanche à 7h22, 9h22, 11h22, 13h22

De nouveaux logiciels espions font leur apparition pour surveiller l'activité des salariés. La CNIL, la commission informatique et libertés, a été saisie de plusieurs cas : des chefs d'entreprise tracent tous les clics et les mots tapés par leurs salariés sur leur ordinateur de bureau. Une pratique totalement interdite.

franceinfo

Radio France

Publié le 26/03/2013 10:22 Mis à jour le 09/05/2014 22:39

Temps de lecture : 2min

Chaque page visitée, chaque clic de souris, chaque mot-clé tapé sur votre ordinateur de bureau peut facilement être repéré par votre employeur. Des logiciels très facilement téléchargeables font facilement ce "sale boulot". La méthode est inspirée de celle utilisée par les "hackers", les pirates informatiques. La Commission Informatique et Libertés (Cnil) a récemment épinglé une entreprise qui se livrait à cette pratique. La Cnil rappelle que "ce type d'outil ne peut pas être utilisé dans un contexte professionnel, à l'exception d'impératifs forts de sécurité, et d'une information spécifique des personnes concernées". Edouard Geffray, secrétaire général de la CNIL, rappelle sur France Info que si "la pratique part souvent de la volonté de prévenir un abus ou une fuite (...), cela ne peut pas se faire sans l'information du salarié"

Les Français veulent travailler à Canal Plus

Numéro un Canal Plus, numéro deux Eurocopter et en trois le groupe Pinault Printemps Redoute. Canal Plus, pas pour les paillettes, les Guignols à Cannes et le Grand Journal... Non, Canal Plus a été choisi pour... la sécurité de l'emploi. C'est ce que pensent en tout cas les personnes sondées dans cette enquête réalisée par l'entreprise d'intérim Randstadt.
Quand on demande quels sont les critères qui les poussent à vouloir travailler dans telle ou telle entreprise, les Français citent donc en premier la sécurité de l'emploi, puis le salaire...
Bons derniers du classsement, la politique de diversité et la démarche environnementale...
Le travail et les sous d'abord, l'environnement loin derrière. Pas forcément très étonnant à un moment où les chiffres du chômage menacent de battre tous les records...