Que se passe-t-il quand un cas de Covid-19 est détecté dans l'entreprise ?
Que se passe-t-il si une contamination survient dans votre entreprise ? Peut-on exiger de se mettre en télétravail si un collègue est malade ? Quand est-on considéré comme cas contact ?
Les cas de coronavirus repartent à la hausse en France. Mi-septembre, entre 7 000 et 10 000 cas ont été constatés par jour. Avant de parler des collègues, il faut évoquer le sort de celui qui se met à tousser, à être fiévreux, à avoir des difficultés à parler, à avaler ou avoir une perte d'odorat ou de goût, sur son lieu de travail. Ou de celui qui déclare qu'il s'est fait tester positif.
Dans ce cas, le salarié doit tout de suite être isolé. S'il présente des symptômes, l'employeur doit appeler le Samu. Si ça n'est pas le cas, il doit être renvoyé chez lui mais pas en transports en commun. S'il est malade, il sera naturellement placé en arrêt maladie jusqu'à sa guérison. Et s'il ne l'est pas, il sera mis à l'isolement sept jours et pourra télétravailler. Mais en effet, la question se pose aussi pour tous les collègues de cette personne, de tous ceux qui l'ont croisée ou avec qui ils ont travaillé.
Cas contact et port du masque
Tout le monde n'est pas considéré comme "cas contact", ça n'a rien d'automatique. Même si vous partagez le même espace de travail que lui. Pour être considéré comme contact à risque, il faut avoir eu un contact direct avec la personne infectée, à moins d'un mètre, sans masque, pendant au moins quinze minutes. Si on a reçu des "projections" de la part du malade, des quintes de toux ou des éternuements, on est également considéré comme contact à risque.
On est alors placé à l'isolement, c'est à dire écarté pendant sept jours après la date du dernier contact avec le malade ou le cas positif. On est "invité" par l'employeur à se faire tester, mais ce test ne peut pas être obligatoire. On ne peut pas non plus sanctionner un salarié qui refuserait de se faire tester.
Avoir été en contact avec un collègue malade ne justifie pas qu'on se place unilatéralement en télétravail. Cela reste une décision à la main de l'employeur. Idem pour le droit de retrait. Il ne serait pas justifié de l'exercer dans ce type de cas.
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