Céline Pariès : "Nos clients font de plus en plus attention à ce qu’ils vont déguster"
La Maison Pariès, mondialement connue pour ses gourmandises basques, nous ouvre ses portes dans "Ça nous marque", samedi 1er janvier 2022.
Véritable institution au Pays Basque, la Maison Pariès confectionne des chocolats et gourmandises dont la réputation a franchi les frontières. Pariès compte huit magasins à Saint-Jean de Luz, Bayonne, Biarritz, Urrugne, Espelette mais aussi San Sebastian, Bordeaux ou encore Paris. Elle emploie 80 salariés qui confectionnent et vendent 25 tonnes de chocolat par an, sous toutes ses formes.
Une naissance à lumière d’un réverbère
C’est en 1895 que va naître la première boutique à Bayonne, qui est la ville par laquelle le chocolat est arrivé en France. Le fondateur, arrière-arrière-grand-père de l’actuelle directrice générale Céline Pariès, s’appelle Jacques Damestoy. Il n’a rien à voir avec la pâtisserie puisqu’il est allumeur de réverbères.
Un jour, raconte Céline Pariès, "il est tombé dans une rue de Bayonne, il a été recueilli et soigné par une dame qui était, elle, chocolatière. Et c’est elle qui l'a formé". Lui va tomber amoureux de ce métier et ouvrir son premier magasin.
Hommage à la Russie
Durant deux générations, la Maison Pariès ne confectionnera que des chocolats et son célèbre caramel mou, le Kanouga. Le succès de l'entreprise à l’époque est dû à la qualité des produits que l’on y fabrique mais aussi à l’engouement que connaît la côte basque. Dans les années 1900, tandis que les Anglais sont à Nice, les Russes font de ce morceau de littoral une deuxième patrie. C’est d’ailleurs pour leur rendre hommage que la maison Pariès baptise son caramel Kanouga, qui est le nom d'une ville de Russie.
Il faudra en fait attendre deux générations et Robert Pariès pour que la maison se diversifie, proposant désormais un large échantillon de pâtisseries et de gourmandises. "C'est lui qui a beaucoup développé l'entreprise en fait", explique aujourd'hui sa petite fille, Céline Pariès.
Une petite entreprise qui surmonte la crise
En mars 2020, lorsque le confinement est subitement décrété en France, la Maison Pariès va fermer deux mois avec les pertes et les inquiétudes que l’on imagine. Les portes resteront closes à Pâques, l’un des pics des ventes de l’année.
Mais l’inquiétude va laisser place à l’euphorie. L’été 2020 restera comme l’un des étés les plus incroyables de l’histoire de l'entreprise familiale, qui voit ses ventes s’envoler. Un succès qui s'explique pour plusieurs raisons, selon Céline Pariès : "Les gens ont moins voyagé à l'étranger, ils aiment beaucoup notre région. Nos clients font de plus en plus attention à ce qu'ils vont déguster et mieux choisir ce qu'il vont acheter pour se faire plaisir." Au final, Pariès affiche une croissance de 25% en deux ans.
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