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Ces crooners qui font les fêtes : Jean Sablon, le pionnier

Ces chansons qui font l'actu Bertrand Dicale Le samedi à 18h23, 20h53 et 23h55, le dimanche à 17h23, 19h23, 21h23 et 23h23

Pendant ces vacances, la série "Ces crooners qui font les fêtes" nous invite à nous régaler de chansons douces, romantiques et tendres. Aujourd'hui, première étape avec la révolution d'un jeune chanteur à qui le micro permet de ne pas hurler.

Bertrand Dicale

Radio France

Publié le 20/12/2021 07:45 Mis à jour le 20/12/2021 09:39

Temps de lecture : 1min

La pochette du disque de Jean Sablon en 1936, avec "Vous qui passez sans me voir" (COLUMBIA)

Tout commence comme ça : en 1936, Jean Sablon chante Vous qui passez sans me voir et nous, en France, nous rentrons dans un autre univers. D’ailleurs, si nous allons passer ces vacances d’hiver à cheminer dans le monde de la chanson douce et romantique, c’est parce qu’un crooner nous procure à l’écoute une sensation de confort, de douceur, de chaleur – quelque chose comme des chaussettes de laine sous un plaid devant la cheminée…

Et donc cela commence avec cette chanson – et quelques autres – que Jean Sablon chante dans un micro au théâtre Mogador. Des hauts parleurs sur une scène, cela fait évidemment scandale puisque nous sommes en France et que, systématiquement, il y a quelqu’un pour dire qu’avant c’était mieux. Eh bien non, avant, ce n'était pas mieux...

Dans cet épisode de Ces crooners qui font les fêtes, vous entendez des extraits de :

Jean Sablon, Vous qui passez sans me voir, 1936

Polin, Le P'tit Objet, 1911

Fred Gouin, Ramona, 1928

Frank Sinatra, It Might As Well Be Spring, 1945

Jean Sablon, C'est le printemps, 1952

Johnny Mathis, It Might As Well Be Spring, 1956

Line Renaud, Vous qui passez sans me voir, 1956

Nat King Cole, Vous qui passez sans me voir, 1964

Louis Chedid, Vous qui passez sans me voir, 2008

Marcel Amont, Vous qui passez sans me voir, 1987

Jean Sablon, Vous qui passez sans me voir, 1936

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En juillet et août 2017, nous avions passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d’amour de la chanson.