La chanson défend-elle toujours le droit à l'avortement ?

Aujourd'hui 8 mars, revenons sur la manière dont les artistes évoquent l'interruption volontaire de grossesse.

Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
L'IVG est menacé dans certains pays, mais la chanson défend-elle suffisamment ce droit ? (LIONEL LE SAUX / MAXPPP)
L'IVG est menacé dans certains pays, mais la chanson défend-elle suffisamment ce droit ? (LIONEL LE SAUX / MAXPPP)

Lorsque l’on évoque l’avortement, on réécoute volontiers la chanson la plus célèbre qui en parle – Non, tu n’as pas de nom − sortie par Anne Sylvestre en 1973. C'était plus d’un an avant la loi Veil qui a légalisé l’interruption volontaire de grossesse en France en janvier 1975, et une cinquantaine d’années avant que ce droit entre dans la constitution en mars 2024.

Aujourd’hui, 8 mars, journée internationale des droits des femmes, nous savons que ce droit est souvent fragile à l’étranger – et pas seulement aux États-Unis. Si l’on écoute la manière dont la chanson évoque ce sujet, on constate qu’elle avance souvent sur la pointe des pieds.

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :

Anne Sylvestre, Non, tu n'as pas de nom, 1973

Cali, L'Avortement, 2008

Barbara Pravi, Chair, 2020

Pit Baccardi, Si j'étais, 1999

La Fouine, Laissez-moi dénoncer, 2007

Sefyu, Uni, 2019

Pour des chansons de femmes, Avortement d'état, 1975

The Sex Pistols, Bodies, 1977

Madonna, Papa Don't Preach, 1986

Colonel Reyel, Aurélie, 2011

Akhénaton, Souris encore, 2014

Romane Serda, Pleure pas, 2007

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