La curieuse chanson du saboteur

Après les sabotages d'installations électriques dans les Alpes-Maritimes, revenons sur une curieuse mythologie qui traverse l'histoire de la chanson française.

Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
L’ouest des Alpes-Maritimes a été touché par une panne électrique en raison d'un sabotage, le week-end dernier. (PATRICE LAPOIRIE / MAXPPP)
L’ouest des Alpes-Maritimes a été touché par une panne électrique en raison d'un sabotage, le week-end dernier. (PATRICE LAPOIRIE / MAXPPP)

"Le désert, la ville, les pylônes des rues sans édifices. La voix des fugitifs s'allonge et se perd." Ce n’est pas exactement ce qui s’est passé le week-end dernier dans les Alpes-Maritimes mais on trouve dans une chanson du groupe Radiosofa, en 2010, pas mal d’éléments de cet événement dont nous vous avons parlé sur franceinfo – y compris la recherche des auteurs des deux sabotages d’installations électriques.

N’en déplaise au ministre de l’Intérieur, un saboteur n’est pas, dans notre culture populaire, un délinquant comme un autre. Saboter des lignes à haute tension, ce n’est pas la même chose que mettre le feu à des poubelles.

Dans notre imaginaire collectif tel qu’il est porté par la chanson, le saboteur s’inscrit dans une mythologie très valorisée. Parce qu’un saboteur, ça peut être un héros, vous ne croyez pas ?

Vérifions...

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :

Radiosofa, Les Pylônes, 2010

Germaine Sablon, Le Chant des Partisans, 1944

Jean Ferrat, Pauvre Boris, 1967

Gilles Servat, La Blanche Hermine, 1970

Gilles Servat, Toi Paris tu m'as pris dans tes bras et j'ai eu du pot de m'en sortir, 1973

Turbonegro, Le Saboteur, 2003

NTM, Qu'est-ce qu'on attend?, 1995

Alpha Blondy, Sabotage, 1999

Maître Gazonga, Jaloux saboteurs, 1985

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