Une chanson peut-elle être complotiste ?

Après de nouvelles élucubrations de l'Américaine Candace Owens, demandons-nous si la chanson est perméable aux théories du complot et des multiples "vérités cachées".

Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Fake News s’affiche sur l’écran d’un ordinateur portable. (IMAGEBROKER / RAFAPRESS / MAXPPP)
Fake News s’affiche sur l’écran d’un ordinateur portable. (IMAGEBROKER / RAFAPRESS / MAXPPP)

En voilà, une coïncidence. Deux présidents des États-Unis assassinés, leurs successeurs portent le même nom de famille et sont nés à 100 ans d’écart. C’est la chanson Un siècle après, enregistrée par Serge Reggiani en 1969.

Pour quiconque s’inquiète des délires complotistes, cette vieille chanson pose évidemment question. On est très loin des théories grotesques de l’Américaine Candace Owens, qui a encore fait parler d’elle cette semaine. Mais ce genre de personnalité, qui prétend débusquer partout des réalités cachées, joue sur un ressort classique, le goût du mystère et de l’élucidation, ainsi que sur la certitude que la vérité apparente n’est pas toujours la vérité.

Et, sur ce sujet-là, la chanson a bien aimé semer le doute...

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :

Serge Reggiani, Un siècle après, 1969

Michel Fugain, La Vérité, 1971

Guy Béart, La Vérité, 1969

Gérard Manset, On nous ment, 2018

Carmen Maria Vega, La Menteuse, 2009

Albin de la Simone, Mon ami mythomane, 2008

Jean-Pierre Kalfon, Chanson hebdomadaire, 1965

Fréhel, Où sont-ils donc?, 1937

Paul Vaillant-Couturier, député communiste, 1937

Charles Aznavour, Emmenez-moi, 1974

Psy 4 de la Rime, Le Son des bandits, 2002

Despo Rutti, J'ai plus d'ennemis que Gainsbourg, 2018

PLK, A la base, 2021

Sofiane, Coluche, 2018

Serge Reggiani, Un siècle après, 1969

 

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