À Londres, les Européens font front commun pour soutenir l'Ukraine
Quelque 48 heures après la réunion plus que houleuse à la Maison Blanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pu compter dimanche sur l'appui des alliés européens et canadiens de Kiev.
En accueillant Volodymyr Zelensky à Londres, dimanche 2 mars, l'Europe a montré qu'elle était rassemblée et unie derrière l'Ukraine. Un accueil chaleureux de Keir Starmer, Premier ministre Britannique, un accueil tout aussi chaleureux et solennel du roi Charles III et des Européens rassemblés dans une photo de famille aux côtés de Volodymyr Zelensky. S'il fallait des symboles pour laver l'humiliation du président ukrainien, tancé tel un enfant par Donald Trump et JD Vance avant d'être éconduit de la Maison Blanche, c'est donc chose faite, quelque 48 heures plus tard, avec des dirigeants de 18 pays alliés de Kiev. Ce front reste uni, avec la promesse de maintenir l'aide militaire pour aider l'Ukraine, avec l'argent des actifs saisis à la Russie a précisé le Premier ministre britannique.
Keir Starmer est porteur avec Emmanuel Macron d'un plan pour arrêter les combats. Une trêve d'un mois, "dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétique" et pas d'envoi de troupes européennes sur le sol ukrainien dans l'immédiat, précise Emmanuel Macron dans les colonnes du Figaro, dimanche 2 mars.
Cette trêve doit permettre de préparer des négociations avant une paix signée. Keir Starmer affirme que plusieurs pays participant à la réunion de dimanche sont prêts à se joindre à une coalition de bonnes volontés pour défendre un futur accord de paix.
Ce plan de paix sera soumis aux Américains. Les États-Unis ont un rôle à jouer estiment plusieurs dirigeants. C'est le cas de Marc Rutte, le secrétaire général de l'Otan bien sûr, mais aussi Donald Tusk, Premier ministre polonais, ou Keir Starmer, qui a déclaré : "L'Europe doit faire le gros du travail, mais pour réussir cet effort doit être fortement soutenu par les États-Unis." À ce stade, pas question de rupture. On continue donc de marcher sur la corde raide avec cet allié américain, qui semble pourtant désormais tourné vers Moscou.
La hausse des dépenses de défense
Les Européens présents dimanche semblent d'accord pour un effort conséquents dans leurs dépenses de défense, entre 2,5 et 5% du PIB, selon les pays, une mesure réclamée par Donald Trump qui leur demande depuis longtemps de prendre leur sécurité en charge. La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen a appelé à se préparer au pire. "Nous devons urgemment réarmer l’Europe" a-t-elle martelé. Un plan spécial sera proposé jeudi lors d’un sommet consacré à la défense, dans la foulée des discussions de dimanche.
Plusieurs questions restent néanmoins en suspend : comment aller vers l’autonomie stratégique alors qu’une grande partie des Européens est équipée de matériel américain et qu’il faudra des années, 10, 20 ans, pour s’équiper différemment ? Comment financer ce réarmement ? Comment le consolider aussi, alors que plusieurs pays, l’Allemagne, la France parlent désormais ouvertement de dissuasion nucléaire commune.
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