"Le chef de HTS a promis que tout allait s’améliorer" : les habitants de Yarmouk veulent croire en avenir meilleur en Syrie
Dans l’ancien camp de Yarmouk, dans la banlieue sud de Damas, les habitants sont épuisés par les années de guerre. La chute du régime de Bachar al-Assad redonne espoir à la population.
Avant la guerre, Yarmouk, dans la banlieue sud de Damas, comptait plus d’un million d’habitants, dont des réfugiés palestiniens. Aujourd’hui, le quartier est pratiquement déserté. Les occupants ont, par ailleurs, fui les bombardements conduits sans relâche par le régime de Bachar al-Assad entre 2011 et 2018. Une grande majorité des bâtiments sont en ruines, mais aujourd’hui certains caressent l’espoir d’un retour.
Dans l'un de ces innombrables immeubles, des pans de murs menacent de s’effondrer, l’escalier est encombré de gravats, mais au deuxième étage, Mariam Zouaoui, 70 ans, est rentrée durant la semaine du 16 au 22 décembre, après 12 ans d’exil. L’interview se déroule dans un froid glacial, à la lumière des téléphones portables. "Il n'y a pas d’électricité, ce n’est pas normal, Il faut que ça s’améliore", confie la septuagénaire. Mariam est, notamment, revenue à Yarmouk pour des raisons financières. Ici, elle est chez elle et n’a rien à payer.
Des signes d'espoir
Dans une autre rue, Karldoum Al Shaere confirme que se loger ailleurs est devenu impossible. "Mon salaire est l’équivalent de 23 euros par mois, dit-il. Mon loyer est de 110 euros, comment je fais pour payer ?" Cependant, s’installer dans ce quartier martyr où presque tous les immeubles ont été bombardés demande des efforts surhumains. "Regarde celui-là, il a brûlé. Pour y revenir, il faudrait refaire la peinture, les portes, les fenêtres, il n'y a pas non plus de tuyaux d'évacuation, c'est zéro", s'insurge l'homme.
Depuis un an, Ihab, lui, s’acharne à restaurer pièce par pièce l’immeuble que sa famille a été dans l'obligation de quitter en 2012 : "quand je suis rentré, les soldats de Bachar avaient tout volé, même les prises électriques et les interrupteurs." Aujourd’hui, il se range avec enthousiasme derrière les nouveaux dirigeants du pays. "Notre frère, le chef de HTS, a promis que tout allait s’améliorer, et on le croit. On est sûrs de ça, affirme Ihab. Si la vie, ici, va vers le mieux surtout au niveau économique, c'est sûr que les gens vont réfléchir à revenir."Toutefois, la reconstruction prendra des décennies.
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