Les Etats-Unis accueillent des Afrikaners, victimes d'un "génocide" en Afrique du Sud, selon Donald Trump
Alors que l'administration américaine tente d'expulser des milliers de personnes vers l'Amérique du Sud, Washington a commencé à accueillir à bras ouverts des Afrikaners, des Sud-Africains blancs.
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Les Etats-Unis ont accueilli cette semaine un premier groupe de réfugiés sud-africains blancs, 49 personnes au total dont des enfants. L'accueil de ces Afrikaners, des descendants des premiers colons européens en Afrique du Sud, a été ordonné par décret par Donald Trump dès son arrivée à la Maison Blanche. "C'est un génocide dont vous ne voulez pas parler, a affirmé le président américain devant la presse. Mais il se passe quelque chose de terrible. Des agriculteurs sont tués. Et les journaux, les médias et la télévision n'en parlent même pas. Si c'est l'inverse, ils en parlent. C'est même la seule chose dont ils parlent. Je me fous de savoir qui ils sont, je sais juste que des gens en Afrique du Sud me disent que ce qui se passe est terrible. Nous avons donc donné la citoyenneté à ces personnes pour échapper à cette violence et venir ici."
"Il se trouve que ce sont des blancs, mais qu'ils soient blancs ou noirs ne fait aucune différence pour moi. Des fermiers blancs sont brutalement tués et leurs terres sont confisquées en Afrique du Sud."
Donald Trumpdevant la presse
L'Afrique du Sud, pays natal d'Elon Musk, conteste vigoureusement ces accusations de génocide. L'admission des Afrikaners, cette minorité blanche qui a mis en place l'apartheid, est une priorité pour Donald Trump : le président américain a demandé une procédure d'admission accélérée pour ces réfugiés.
Deux poids, deux mesures
Au moment précis où ces Afrikaners arrivaient aux Etats-Unis, Washington annonçait la fin des protections contre l'expulsion des réfugiés afghans. Ils bénéficiaient jusqu'alors d’un programme fédéral qui leur permettait de travailler aux Etats-Unis légalement, puisque les conditions dans leur pays d'origine n’étaient pas sûres. Leur présence est désormais jugée contraire à l'intérêt national, ainsi que pour des centaines de milliers de Vénézuéliens, des Haïtiens...
De nouveaux groupes d'Afrikaners sont attendus outre-Atlantique dans les semaines à venir.
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