Biodiversité : un jeune bébé gorille découvert dans un carton à l'aéroport d'Istanbul

Un bébé gorille âgé de cinq mois a été découvert dans une boîte à Istanbul alors qu'il transitait entre le Nigeria et la Thaïlande. En décembre 2024, un primate âgé de 5 mois a en effet été découvert dans une caisse lors d’une escale à Istanbul. Dimanche 12 janvier 2025, les autorités locales ont annoncé que l’animal se rétablissait au sein du zoo Polonezkoy. Le bébé gorille, prénommé Zeytin, n'a pourtant rien d'un aventurier, ni d'un globe-trotter. Il n'avait aucune envie de parcourir le monde et il ne demandait rien d'autre que de rester auprès des siens.

Les gorilles d'Afrique de l'Ouest et de l'Est, qui peuplent les forêts et les montagnes reculées d'Afrique centrale sont victimes d'un vaste trafic international d'espèces protégées et en voie de disparition, comme si la destruction de leur habitat ne suffisait pas.

Depuis que Zeytin a été découvert dans sa caisse, les humains, qui s'occupent de lui, le traitent bien et il commence à guérir de ses blessures et de son voyage traumatisant. Il est même prévu de le renvoyer chez lui, même s'il va devoir rester encore dans le zoo, où il a été envoyé, près d'Istanbul, pour vraiment récupérer du poil de la bête.

Istanbul, plaque tournante du trafic d'animaux

Les douaniers interceptent de plus en plus d'animaux vendus illégalement à Istanbul. La capitale turque est d'ailleurs en passe de devenir une plaque tournante majeure du transport aérien entre les continents. En octobre 2024, ce sont 17 jeunes crocodiles du Nil et 10 varans qui ont été découverts dans les bagages d'un passager à l'aéroport.

La France n'est pas en reste, puisque, chaque année, plus de 4 000 espèces sauvages de plantes et d'animaux sont victimes de ce trafic. Des reptiles, des anguilles, des hippocampes, des tortues et des perroquets sont vendus à des fins alimentaires, pour de la médecine traditionnelle, ou pour servir d'animaux de compagnie. Un commerce d'autant plus lucratif que les populations diminuent.

Le 6 janvier 2025, l'Office Français de la Biodiversité a découvert, détenu illégalement dans une cage un chardonneret élégant. Un petit passereau, aux ailes barrées de jaunes et au masque rouge, victime lui aussi de commerce illégal en raison de sa redoutable beauté.