L'édition 2026 du Petit Larousse vient de dévoiler 150 nouveaux mots
Ils ont été retenus pour leur "appartenance à l’usage", mais aussi leur "valeur emblématique", pour mieux décrire le monde dans lequel nous évoluons.
Pour être retenus, les nouveaux mots du Petit Larousse doivent remplir deux critères : la fréquence d’utilisation et le partage du mot dans l’ensemble de la population. Ainsi, les 150 nouveaux mots de la nouvelle édition, "élus" parmi des milliers, sont ceux qui parlent le mieux du monde tel qu'il va, et de ce que les gens en font.
Des mots qui parlent de la manière dont nous consommons et de ce que nous mangeons, avec l'apparition du terme "nachos", ou "food truck". Des mots qui parlent de la manière dont nous voyageons, avec celui de "glamping" (camping glamour ou camping de luxe), mais aussi de ce que nous regardons, ni drame ni comédie mais "dramédie".
À noter aussi l'apparition des mots "supercentenaire" (lorsqu'on dépasse les 110 ans), ou "feu zombie" (incendie dormant dans la tourbe de terres froides. Des mots qui voyagent, qui nous viennent de Belgique comme "astruquer", qui signifie avaler de travers, ou de Suisse, comme "champignonneur", pour parler de ceux qui aiment cueillir des champignons. Des mots viennent aussi d'Afrique notamment d'Algérie, comme "karakou" pour parler d'un costume traditionnel.
Des mots heureux, et d'autres plus inquiétants
Le positif, c'est l'influence des jeux paralympiques, pour un dictionnaire plus inclusif, avec l’entrée dans le Larousse des mots "boccia", "cécifoot", ou PMR pour "personne à mobilité réduite". L'inquiétude c'est pour ce qui ne change pas mais qu'on commence enfin à nommer, comme le "suicide forcé" des femmes poussées à se donner la mort à la suite de violences psychologiques.
L'inquiétude c'est aussi ce qui change, trop vite, la crise climatique et les pollutions qui l'accompagnent, toujours plus présentes dans nos vies et dans notre vocabulaire. Les grands gagnants pour cette édition 2025 en sont les termes "boue rouge" (déchet produit lors de la fabrication d'alumine), "hydrofluocarbure", "biopesticides" ou "larmes de sirènes", ces millions de petites billes de plastique qui chaque année font pleurer l’océan.
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