Royaume-Uni : une femme de ménage licenciée pour avoir mangé un reste de sandwich
Gabriela Rodriguez, femme de ménage d’origine équatorienne, va porter, avec l’aide d’un syndicat, l'affaire en justice. Elle a été virée pour avoir manger les restes d'un sandwich qui traînait dans une salle de réunion d'un cabinet d'avocats à Londres.
C'est une histoire qui enflamme la Grande-Betagne. Tout a commencé un peu avant Noël. Comme le raconte devonshires un site britannique spécialisé dans les dossiers juridiques, Gabriela Rodriguez, une mère célibataire d’origine équatorienne, fait comme chaque jour depuis deux ans le ménage dans un grand cabinet d’avocats situé à Londres (Royaume-Uni). Un jour, elle s'apprête à jeter à la poubelle les restes d'un sandwich qui traîne dans une salle de réunion, mais décide finalement de le manger. Les avocats du cabinet Devonshires Solicitors, l’apprennent et s’en plaignent auprès de l'employeur, la société de ménage Total Clean. Peu de temps après Gabriela Rodriguez est licenciée pour avoir pris "la propriété d'un client sans autorisation ni excuse raisonnable". La propriété c’est-à-dire un reste de sandwich d’une valeur non entamé de deux euros.
Manifestation de soutien
Dans la foulée, des nettoyeurs de nombreux secteurs se réunissent devant le lieu du crime, le cabinet d’avocats, à une date très symbolique : le 14 février, jour de Saint-Valentin. Avec en guise de cadeaux une centaine de boîtes de thon, et plus de 300 sandwichs emballés à la main, mais aussi des ballons gonflés à l'hélium en forme de cœur et des lettres d'amour à l'intention de Gabriela.
Des travailleurs, à travers l'histoire de Gabriela, voient la leur. Comme l'a annoncé son secrétaire général, Petros Elia le syndicat britannique du secteur l'UVW va porter l'affaire en justice. Car selon lui "tous les jours dans tout le pays, des nettoyeurs et des nettoyeuses sont licenciés pour des motifs insignifiants et discriminatoires." Des travailleurs discrets, ceux qui déambulent tôt le matin et tard le soir dans les couloirs parce qu’on ne veut pas les voir, et qui perdent leur job tout aussi discrètement qu’ils l'exercent. Des agents de propreté qui comme le dit Petros Elia, "se sentent traités 'comme la saleté qu'ils nettoient'.
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