En Afrique du Sud, pour 2023 on se souhaite d’avoir de l'électricité
La crise énergétique que traverse le pays risque de s'aggraver après une année record : plus de 200 jours marqués par des coupures de courant. Des années de corruption, de sabotage et de mauvaise gestion ont mis l'entreprise publique Eskom à terre.
Les Sud-Africains doivent-ils craindre une année 2023 éclairée aux chandelles ? C’est en effet sûrement la bonne année pour acheter des bougies, des générateurs, des panneaux solaires, ou se résigner à la grande sobriété, puisque les trois premiers mois de 2023 seront difficiles, a prévenu le directeur d'Eskom. Cela fait quinze ans que l'Afrique du Sud connaît des problèmes de production électrique mais l'année 2022 fut la pire et cela devrait s'aggraver. Cette semaine, par exemple, il est prévu jusqu'à 11h30 de coupure par jour.
La situation est insupportable pour les particuliers et devient intenable pour les entreprises. Même une multinationale comme KFC, le géant des fast-food, a annoncé fermer temporairement certains de ses restaurants. Pour d'autres petits commerces, comme les boulangers, il est inenvisageable de faire tourner un four avec un générateur alimenté au diesel... Aussi faut-il s'adapter aux horaires des délestages qui permettent de protéger le réseau d'un effondrement quand la demande excède la production. Le black-out, le noir complet, étant le pire qui pourrait arriver.
La compagnie publique d’électricité est ingouvernable
L’autre raison de s'inquiéter est qu’ Eskom, la compagnie publique d'électricité, semble ingouvernable à cause de la corruption qui s'attaque à l'entreprise. Certaines centrales électriques sont dans les filets du crime organisé, a alerté le PDG d'Eskom, qui vient de claquer la porte. André de Ruyter a même porté plainte pour tentative d'empoisonnement. Après avoir fait une sorte de malaise, il a été envoyé d'urgence dans une clinique où des analyses de sang ont révélé un taux anormalement élevé de cyanure. Son poste est désormais libre, c'est un job "difficile", a admis le président de la République, Cyril Ramaphosa. Avant d’ajouter : "J'applaudirai quiconque occupe ce poste..."
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