En direct du monde. La Chine s’attaque à WhatsApp, à quelques jours du Congrès du Parti communiste
La censure chinoise s’attaque à internet et aux applications sur les téléphones mobiles. Depuis une semaine, l’application américaine WhatsApp est dans le viseur des autorités.
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À trois semaines du 19e congrès du Parti communiste annoncé comme décisif pour Xi Jinping et l’équipe dirigeante, la censure chinoise s’attaque à internet et aux applications sur les téléphones mobiles. Depuis une semaine, l’application américaine WhatsApp, un service de messagerie, est dans le viseur des autorités.
Le week-end dernier, WhatsApp a même été complètement bloqué. Ce n’est pas l’application la plus utilisée en Chine, mais elle plaît de plus en plus. Beaucoup de dissidents l’utilisent car elle est jugée plus sécurisée notamment grace à son système de cryptage qui complique l’intervention de la police du web.
Chez les jeunes de pékin, c'est un sujet de conversation. Yin est un fan de WhatsApp qu’il préfère à son équivalent chinois WeChat : "J'ai deux téléphones avec l'appli Whatsapp. C'est mieux protégé que les applis chinoises comme Wechat. Sur mon vieux téléphone c'est bloqué totalement en ce moment. Sur le nouveau, j'arrive à envoyer des messages mais il faut essayer plusieurs fois, ce n'est pas facile. Beaucoup de choses ne passent pas et quand c'est envoyé elles sont supprimées rapidement."
Un raidissement du régime chinois sur internet
Le 19e congrès du parti communiste n’arrange pas les choses. Mais on peut dire que la surveillance s’est renforcée depuis plusieurs mois sur internet. Déjà cet été, des millions de messages ou de contenus ont été supprimés, souvent parce qu’ils sont jugés pornographiques ou illicites.
La plate forme Weibo, qui est le Twitter chinois, a recu une forte amende pour ne pas avoir "bien censuré" ses utilisateurs. Sur Wechat, la messagerie la plus populaire en Chine, utilisée par des centaines de millions de personnes, des comptes ont disparu. L’internet chinois est contraint en Chine, il est encadré par ce qu’on appelle "la grande muraille électronique", qui bloque l'accès aux sites étrangers interdits par les autorités.
Beaucoup de jeunes Chinois, ou les étrangers qui vivent en Chine, utilisent des VPN qui sont des outils qui permettent de naviguer librement sur internet, comme cette étudiante : "Je saute le mur, pour aller chercher des informations pour mes dossiers. Ce n'est pas pratique, pour la recherche de documents étrangers. Je voudrais aller faire mes études à l'étranger. J’ai besoin de passer la grande muraille."
Ce durcissement fait suite à une nouvelle loi sur la cybersécurité adoptée en juin, qui impose aux entreprises étrangères de stocker leurs données sur le sol chinois, ce qui inquiète tous ceux qui font du commerce en Chine.
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