C'est quoi les revendications des contrôleurs de la SNCF ?
Un million de voyageurs sont sous la menace d'une grève à la SNCF durant le week-end. franceinfo vous explique les revendications des contrôleurs à l'origine de ce mouvement social.
Les syndicats SUD Rail et la CGT Cheminot ont déposé un préavis à partir de 20h00 jeudi 15 février jusqu'à 8h00 lundi 19 février. Quelque 70% des contrôleurs sont prêts à suivre le mouvement. Ils se plaignent notamment de leur rémunération et d'un non-respect de certaines mesures promises par la direction dans l'accord qui a suivi la grève de Noël 2022.
La rémunération
Sur le volet rémunération, la SNCF affirme que les promesses de l'accord de 2022 ont été tenues et les syndicats le reconnaissent d'ailleurs. L'accord prévoyait une augmentation de 60 euros par mois de la prime de travail et celle-ci a été mise en place dès janvier 2023. Le problème est que, depuis, la négociation annuelle obligatoire de décembre 2023 s'est mal passée et la direction a décidé d'appliquer ses propositions, sans accord majoritaire.
Elle met en avant une hausse globale des rémunérations de 4,6% pour cette année 2024. Or, le chiffre est trompeur répondent certains syndicats, puisque l'augmentation générale, qui s'applique à tous les cheminots, n'est en réalité que de 1,8% et tout le reste concerne, en réalité, des augmentations individuelles, des promotions et des primes d'ancienneté. Les grévistes réclament donc une nouvelle revalorisation générale.
Des promesses non tenues
En premier lieu, il y a eu des promesses non tenues sur la reconnaissance de la pénibilité du métier de contrôleur. L'accord de Noël 2022 prévoyait des négociations autour de cette question et des dispositifs d'aménagements de fin de carrière dès le premier semestre 2023.
Cependant, ces discussions n'ont toujours pas commencé. Les contrôleurs s'en plaignent auprès de la direction depuis septembre dernier et c'est cette frustration qui a provoqué la mobilisation actuelle. La direction promet désormais l'ouverture d'une table ronde sur le sujet, au mois de mars.
La question des effectifs
Toujours dans l'accord de 2022, la SNCF s'engageait à recruter 550 nouveaux contrôleurs. Cet objectif a été respecté, mais le problème est qu'une partie de ces embauches devait servir à équiper chaque TGV de deux contrôleurs et cet objectif-là n'a pas encore été atteint. La SNCF reconnaît que, pour l'instant, "seulement" 87% des TGV sont pourvus. Elle prévoit d'arriver à 100% en 2025, mais les grévistes estiment que le processus est trop lent.
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