Expliquez-nous... Comment lire les étiquettes des produits alimentaires
Alors que la revue 60 millions de consommateurs dénonce, dans un hors-série, "les aliments qui nous empoisonnent", focus de franceinfo sur la façon de redevenir acteur de ce que l'on mange, en apprenant à lire les étiquettes.
Vérifier nature et proportion de chaque ingrédient
Depuis décembre 2016, la déclaration nutritionnelle sur les produits pré-emballés est obligatoire. Doivent y figurer la valeur énergétique, la quantité de matières grasses, d’acides gras saturés, de glucides, de sucres, de protéines et de sel.
Cela dit, sauf cas particuliers, savoir, au gramme près, le nombre de protéines ou de glucides que vous consommez n'est pas très utile.
L'élément essentiel est plutôt la liste des ingrédients. En général, plus la liste est longue, plus il est probable que l'aliment soit ultra-transformé, c'est à dire pauvre en matières premières brutes et en nutriments, riche en sucre, graisses et addidtifs.
Autre élément important, l'ordre des ingrédients. Ils sont toujours présentés par ordre de poids décroissant. Les plus présents sont en tête de liste, donc si dans une pâte à tartiner aux noisettes, le sucre et l'huile végétale dominent largement, on en privilégie une autre. Même chose pour une poudre de cacao ou une mousse au chocolat où le premier ingrédient est le sucre.
Sucre caché et additifs
Certains sucres sont cachés, au sens où les consommateurs ne soupçonnent pas leur importance. A l'appellation sucre, issu de betterave ou de canne s'ajoutent les sucres: fructose, glucose, maltodextrine, sacharose, sirop de glucose, fructose. Le sucre se cache par ailleurs parfois dans des aliments salés. Quant au sel, 80% de celui que nous absorbons provient des aliments transformés.
Les aliments transformés contiennent souvent beaucoup d'additifs, ingrédients qui ne sont pas des aliments mais servent à jouer sur les textures, les couleurs, les goûts. 390 additifs sont autorisés par l'Union Européenne. Selon 60 millions de consommateurs, une cinquantaine sont problématiques pour la santé.
Le nutriscore, utile pour le consommateur... Mais facultatif
De la difficulté pour le consommateur de s'y retrouver, est né le nutriscore: un code couleur allant de A, en vert à E en rouge.
Les produits A ou B sont les plus favorables en terme de nutrition et peuvent être consommés régulièrement; C et D sont à consommer moins fréquemment; E le moins souvent possible.
Le score prend en compte pour 100 grammes de produit, la teneur en nutriments et aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits et légumes) et en nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel).
Conçu par Santé Publique France dans le cadre de la dernière loi de santé, entré en vigueur ces derniers mois, le logo nutriscore est recommandé mais pas obligatoire. C'est là tout le problème. Certaines enseignes et marques se sont engagées à l'apposer, d'autres y sont opposées.
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