Expliquez-nous … la cote de popularité
Alors que François Hollande bat des records d’impopularité dans les sondages, France Info se penche sur la fameuse cote de popularité des hommes politiques.
Il existe en France au moins six cotes pour mesurer tous les mois la popularité des hommes politiques et du président de la République : Ifop, Ipsos, TNS-Sofres, BVA, CSA, OpinionWay. Chacun a sa manière de poser sa question, ce qui explique que François Hollande puisse être à la fois à 13% de cote de popularité chez TNS-Sofres et 17% chez Ipsos.
Question de formulation
La question d’Ipsos est celle-ci : "Quel jugement portez-vous sur l’action de François Hollande en tant que président de la république ?" Très ou plutôt favorable, très ou plutôt défavorable. Résultat du dernier sondage, 17% de très ou plutôt favorables.
Pour TNS-Sofres, la question est différente : "Faites vous CONFIANCE à François Hollande pour résoudre les problèmes qui se posent à la France actuellement ?". 13% seulement font confiance au président. Il y a dans cette question les notions de confiance et d’avenir. Sur ces notions, les sondés sont plus sévères que dans le sondage Ipsos, qui questionnait sur le jugement, favorable ou pas, des sondés.
Les questions sont différentes car les instituts de sondage ont du se diversifier depuis que les cotes de popularité se sont multipliées dans les années 80. Il fallait être différent du concurrent. La cote la plus ancienne, c’est celle de l’Ifop qui remonte à 1958.
Variations et méthodes de sondage
Les cotes varient aussi en fonction du moment où elles sont faites. Si une cote est effectuée après un évènement défavorable au président, elle montrera un résultat probablement moins bon pour lui qu’un autre sondage fabriqué avant ce même évènement.
Les sondages de popularité sont fabriqués de manière différente d’un institut à l’autre. Ipsos, Ifop, CSA et OpinionWay sont faits par téléphone. TNS-Sofres est en face à face au domicile de la personne sondée, avec un enquêteur. Et BVA, c’est par téléphone et par internet. L’échantillon est souvent d’un millier de personnes, sauf pour l’Ifop avec 2000 personnes sondées.
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