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Scandale autour d'un lapin tué en direct à la radio danoise

France Info numérique Thomas Rozec Du lundi au vendredi à 22h10 et 23h40.

Radio24Syv, la chaîne au cœur de la polémique, l'affirme : c'était pour la bonne et juste cause du bien-être animal qu'ils ont battu un lapereau à coups de pompe à vélo.

Thomas Rozec

Radio France

Publié le 26/05/2015 19:57 Mis à jour le 26/05/2015 19:58

Temps de lecture : 1min

(Allan, le lapereau en question © Radio24Syv)

Puisqu'on vous dit que c'était pour la bonne cause. Au Danemark, un animateur de la radio Radio24Syv a tué, en direct, un lapin âgé de neuf semaines baptisé Allan, à coups de pompe à vélo dans les cervicales (à 2'40 dans la vidéo pour ceux que ça tente). Pourquoi donc se livre à un tel acte de cruauté ? Et bien justement, pour éveiller les esprits et ouvrir un grand et beau débat sur la question du bien-être animal. Au travers de ce coup - du lapin - ultra provoc', l'ambition de la chaîne était donc de faire sortir les Danois de leur hypocrisie vis-à-vis des animaux, qu'ils mangent alors qu'ils sont élevés en batterie, dans des conditions épouvantables, et tués d'une manière guère plus ragoûtante.

Certes, c'est une noble intention. Mais tout de même, cela valait-il vraiment la peine de sacrifier Allan en direct ? Les internautes, du Danemark d'abord, puis rapidement du monde entier, ont eu l'air de penser que non, ça ne valait pas tellement le coup - du lapin (derechef) - vu la polémique et le bad buzz mondial que doit affronter Radio24Syv. La chaîne se félicite, au contraire, du succès de sa provocation meurtrière et espère que, maintenant, le débat tant souhaité puisse exister. Tout ça ne nous rendra pas ce pauvre Allan.

Dans France Info Numérique, nous avons également évoqué la question de la circulation des données ouverte par la chasse aux fraudeurs chez Pôle Emploi; les nouvelles révélations de WikiLeaks; les pratiques douteuses - à base de photos Instagram - d'un artiste américain et cette réserve à fakes qu'est apparemment l'agence britannique CEN.